vendredi 31 décembre 2010

Les oubliés de Vulcain

Danielle Martinigol

http://www.festivaldulivre.com/images/livres/fiche/les_oublies_de_vulcain.jpgCharley n'est pas un garçon comme les autres : son corps a été "amélioré" pour la conquête spatial. Furieux de cette découverte, il fugue et atterrit... sur Vulcain, la planète-poubelle.

Charley découvre le jour de son anniversaire qu'il a été conçu en laboratoire et décide de s'enfuir avec Odilon, un animal domestique, croisé de chat et de rat. Aveuglé par sa colère, il s'enferme dans un container d'ordures qui est largué sur Vulcain, planète-poubelle où finissent les déchets. Sur Vulcain, l'air est irrespirable, les maladies rôdent, surtout la rouille qui vous ronge la peau progressivement. Les Volcanos sont chargés de trier les ordures avant leur destruction dans les cratères des volcans. Charley fait la rencontre de Jani, une Volcanette, et de ses parents qui le recueillent.
Voici un petit récit de science-fiction qui nous montre les défauts de la société et nous projette sur une planète-poubelle, Vulcain, où tout est à construire. L'histoire est très bien trouvé avec comme planète Vulcain, une planète-poubelle et on s'attache très vite au héros. L'auteur nous plonge dans un monde fantastique avec une aventure riche en sentiments et en action.
Ce livre, je n'ai pas eu tellement envie de le lire, mais comme c'était la prof de français qui demandait à ce qu'on le lise, j'ai dû le lire. Je ne suis pas une grande fan de science-fiction, mais celui-ci m'a plu. Déjà il était court, puis ensuite l'histoire est bien imaginé. 
Un livre à lire par les 10-13 ans. Mais je trouve dommage qu'on nous le fasse lire en français, alors qu'il y a des grands classiques à lire en 4eme.

Résumé du livre :
Charley découvre le jour de son anniversaire qu'il a été conçu en laboratoire et décide de s'enfuir avec Odilon, un animal domestique, croisé de chat et de rat. Aveuglé par sa colère, il s'enferme dans un container d'ordures qui est largué sur Vulcain, planète-poubelle où finissent les déchets. Sur Vulcain, l'air est irrespirable, les maladies rôdent, surtout la rouille qui vous ronge la peau progressivement. Les Volcanos sont chargés de trier les ordures avant leur destruction dans les cratères des volcans. Charley fait la rencontre de Jani, une Volcanette, et de ses parents qui le recueillent. Il découvre alors la vie sur Vulcain : la rouille, les konts, la pauvreté et les Ords, les chefs et seuls habitants officiels de la planète. Charley se lie d’amitié avec un jeune Ord du nom de Morvan. Charley est un garçon courageux et gentil. Il utilise ses « améliorations » pour aider les autres et aller chercher les déchets en haut des volcans. Il sauve la vie de Djiz, le père de Jani. Mais l’usine, qui s'appelle Génutopia lance un avis de recherche... Rejeté par Jani, Charley fuit Hidos dans un curieux engin, le Némo, et part sur Epha, l’île des Ords, avec Morvan et son frère. Morvan vit à la Saline, dans le domaine des Cadfar, sa famille. Il y a rencontré Shahinez, la petite amie Volcanette de Morvan. Un jour, lorsqu’il assiste à un largage de déchets dans un volcan, un accident se produit, Edyn, le grand frère de Morvan, qui pilotait un vaisseau-benne se fait prendre par la nuée d'un volcan.Charley décide d'aller le sauver, mais Edyn est gravement blessé et ne peux être sauvé que part Génutopia. Mais Charley ne veut pas être découvert. Donc Edyn meurt. Charley rongé de remords, quitte la Saline et laisse Odilon à Morvan. Il travaille comme plongeur au port de Lonze sous le nom de Noli. Shahinez le retrouve, et elle lui dit qu’Odilon est mort et que Jani a la rouille fulgure, une maladie de peau qui tue en quelques mois. Charley décide de retourner à Hidospour la sauver. Jim et Clara, ses anciens tuteur, le retrouvent, Charley apprend que sa présence sur Vulcain avait été prévue. Ils partent à Agora , Charley fait éclater toutes les vérités dans l'assemblée. Jani est sauvée.

jeudi 30 décembre 2010

Vipère au poing

Hervé Bazin

http://static.letsbuyit.com/filer/images/fr/products/original/79/88/vipre-au-poing-7988139.jpeg"Vipère au poing", c'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, femme odieuse, surnommée Folcoche. 
Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier de Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains les plus lus de l'époque.

"Cette vipère, ma vipère, dûment étranglée, mais surtout renaissante, je la brandis encore et je la brandirai toujours, quel que soit le nom qu'il te plaise de lui donner : haine, politique du pire, désespoir ou goût du malheur ! Cette vipère, ta vipère, je la brandis, je la secoue, je m'avance dans la vie avec ce trophée, effarouchant mon public, faisant le vide autour de moi. Merci ma mère ! Je suis celui qui marche, une vipère au poing."

C'est l'histoire de la famille Rezeau, une famille de petite bourgeoisie provinciale. Trois fils, un père non autoritaire et une mère autoritaire et méchante. Mais c'est surtout l'histoire de la haine qui lie le narrateur, le plus jeune des fils, et sa mère, surnommée Folcoche.
Malgré ce sujet grave qu'est la maltraitance, on retrouve des pointes d'humour et un parler vrai qui retranscrit une ambiance particulière...
Dans le roman on voit évoluer Jean, le narrateur, et sa relation avec sa mère : il la hait mais éprouve un manque lorsqu'elle est absente... Il en vient même à regretter sa sévérité lorsqu'il se retrouve face à son père qui est incapable de faire preuve d'autorité. Je trouve que les garçons témoignent d'un grand courage. Jean en particulier, qui ose tenir tête à une mère qui ne souhaite pas le bonheur de ses enfants. La façon dont le "piège" se retourne contre cette femme est vraiment incroyable. Ce roman n'est pas un réel coup de cœur, mais j'aime l'histoire, mais ce qui ne m'a pas tellement plu ; c'est le style d'écriture. Je le trouve trop compliqué et il ne s'adapte pas tout à fait au récit. C'est ma plus grosse déception au cours de ma lecture. Mais malgré cela, j'ai apprécié le roman et la lecture.
Je ne lirai sûrement pas la suite, du moins pour le moment, car je n'ai pas envie de connaître la suite de la vie de Jean. Néanmoins je recommande ce roman aux jeunes adultes.

mercredi 29 décembre 2010

La ferme des animaux

George Orwell

http://www.bouquinsurf.com/images/LAFERMEDESANIMAUX.JPGUn certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :
"Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possèdent des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux."
Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer :
"Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres."


"Voici les paroles de la chanson :
Bêtes d'Angleterre et d'Irlande,
Animaux de tous les pays,
Prêtez l'oreille à l'espérance
Un âge d'or vous est promis.
L'homme tyran exproprié,
Nos champs connaîtront l'abondance,
De nous seuls ils seront foulés,
Le jour vient de la délivrance."



Quelque temps après le discours révolté d’un cochon, Sage l’Ancien, les animaux se révoltent, chassent le fermier et ses ouvriers, et s’organisent pour administrer la ferme, rebaptisée « Ferme des Animaux ».
Portés par leur élan révolutionnaire, les animaux adoptent un hymne révolutionnaire « Bêtes d’Angleterre », et 7 commandements :
"1. Tout deuxpattes est un ennemi.
2. Tout quattrepattes ou tout volatile est un ami.
3. Nul animal ne portera de vêtements.
4. Nul animal ne dormira dans un lit.
5. Nul animal ne boira d’alcool.
6. Nul animal ne tuera d’autre animal.
7. Tous les animaux sont égaux."
Comment des animaux livrés à eux mêmes vont s'en sortir ?
Ce roman est super drôle, mais il est vu par une adolescente, si un adulte lit ce roman il aura un autre point de vue. Pour les adolescents ce roman est drôle et pour les adultes ce roman est une dénonciation du communisme. Pour moi c'était un genre de conte rigolo et rien de plus. C'est vrai que l'on remarque que les animaux ressemblent aux hommes, ils ne s'aiment pas entre eux et veulent à tout prix avoir le pouvoir. C'est un roman à lire deux fois ; dans sa jeunesse et puis après quand on est adulte.

mardi 28 décembre 2010

L'enfant et la rivière

Henri Bosco


http://www.decitre.fr/gi/21/9782070513321FS.gifPascalet connaît une enfance paisible à la campagne, dans une petite métairie au milieu des champs bordés de cyprès. Le soir, à la veillée, il entend les grandes personnes parler de la rivière qui coule là-bas, derrière les prés, évoquant les eaux bouillonnantes, les crues et les courants. Pascalet rêve de connaître ce lieu magique qui lui est formellement interdit. "A la rivière mon enfant, lui dit sa mère, il y a des trous morts où l'on se noie, des serpents parmi les roseaux et des Bohémiens sur les rives". Et le petit garçon, pourtant si sage, va désobéir. Profitant d'un voyage de ses parents, il fausse compagnie à sa tante Martine pour une longue escapade. Émerveillé, il découvre les animaux sauvages, la beauté et le calme de la nuit, le chant du rossignol et Gatzo... son cœur s'ouvre à la nature, mais aussi à l'amitié, une amitié forte, et pure comme l'eau de la rivière. 

Le petit garçon est très intrépide. Il s'aventure près de la rivière alors qu'on le lui a interdit, mais il a envie d'aventure...
Il rencontre des Bohémiens et délivre un petit garçon, Gatzo et vit d'extraordinaires aventures au bord de la rivière avec lui. Un récit rempli d'aventures qui fera la joie des petits garçons qui cherchent eux-mêmes de l'aventure.
C'est un livre pour les jeunes enfants, et qui doit normalement leur faire partager de nombreuses aventures. Il faut vraiment que les enfants d'environ 10 ans le lisent et ne passent pas à côté.
Personnellement le livre m'a plu, mais c'est vrai qu'il n'est pas trop à lire quand nous sommes trop grands, car nous ne saurions apprécier l'histoire, mais enfin il n'y a pas d'âge pour lire un livre ! Les illustrations sont vraiment jolies, et puis les jeunes garçons préfèrent les livres illustrés aux livres sans illustration même si c'est plutôt le contraire pour moi. J'avoue que je n'aurais pas pris le livre de moi-même à la bibliothèque, mais comme on me l'a prêté je l'ai lu et j'avoue ne pas le regretter. Un peu de lecture simple fait du bien et change un peu !

Jade

Meg Cabot

http://images-booknode.com/book_cover_jade___un_peu_de_magie_et_beaucoup_d_amour_60469_250_400Jade, jolie rousse de 16 ans, semble attirer la malchance depuis le jour de sa naissance. Dernière tuile en date : harcelée par un garçon amoureux d’elle, elle a dû fuir son Iowa natal et sa famille pour se réfugier chez les Gardiner, ses riches oncle et tante de NYC, où elle terminera son année scolaire dans un prestigieux lycée privé de la ville. Jade doit alors s’adapter à sa nouvelle vie de new-yorkaise et supporter les sarcasmes de sa cousine Tory, jalouse de la popularité grandissante de la belle rouquine. Sorcellerie, coups bas, Tory ne recule devant rien pour déstabiliser la nouvelle venue et l’empêcher de mettre le grappin sur son charmant voisin.

"D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu de chance. Pas étonnant que ma famille m'ait surnommée " La Poisse " ! Avec moi, les catastrophes s'enchaînent ! Ma dernière tuile en date ? Un fou dangereux m'a forcée à quitter mon Iowa natal. Direction New York et la somptueuse demeure de mon oncle et ma tante. Le Paradis. Ou presque. Car ma cousine Tory s'est mis en tête qu'elle possédait des dons de sorcellerie, et elle compte bien s'en servir contre moi si je refuse de marcher dans ses combines. Et surtout si je continue à flirter avec Zach, son charmant voisin."
 
« La première fille de la fille de notre grand-mère sera une sorcière », voici la manière qu'a une histoire familiale de déclencher le trouble dans l'esprit de deux jeunes adolescentes. Jade, dite « La Poisse », a de nouveau été prise de malchances et elle est contrainte de fuir son Iowa natal, pour New York, rejoignant son oncle, sa tante, ainsi qu'une cousine, Tory, s'attribuant des dons de sorcellerie et qui compte bien s'en servir contre elle si la jeune fille persiste à draguer avec Zache, son voisin. Donc Tory ne compte pas la laisser tranquille... Une histoire d'héritage magique qui envoute le lecteur jusqu'à la dernière page, ainsi que les histoires d'amour. Un brin d'humour, de magie et beaucoup d'amour, et vous obtenez le secret d'un roman magnifiquement écrit.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui fait passer un moment magique Jade est très attachante, mais maladroite et sa cousine est diabolique. Voilà deux personnages qui vont bien plonger le lecteur dans l'histoire et lui faire passer un moment magique ! 
Je conseille ce roman à toute les fans de Meg Cabot. C'est la première fois que j'apprécie un livre de Meg Cabot, donc même ceux qui ne sont pas fans de Meg Cabot doivent le lire !
Tout est dit dans le titre : de la magie et de l’amour sont aux rendez-vous, alors préparez-vous !

dimanche 26 décembre 2010

Nouveau challenge !

J'ai décidé de participer au challenge lancé par Tiphanya. D'ailleurs je la remercie d'avoir lancé ce challenge, qui me semble fort intéressant.
Le challenge se déroule dès à présent et pendant toute l'année 2011. Vos lectures peuvent recouvrir plusieurs challenges. Tous les formats sont acceptés, BD, jeunesse, épistolaire, etc...


Catégorie Phileas Fogg :
au moins un récit sur un tour du monde + un récit par continent
Phileas-Fogg.jpg
Catégorie Indiana Jones :
au moins un récit de fiction (tel les voyages de Gulliver, par exemple) + un récit par continent
indiana-jones.jpg
 
Catégorie Corto Maltese :
au moins un récit de marin + un récit par continent
corto-maltese.jpg

 
Catégorie Yoko Tsuno :
au moins un récit écrit par une femme + un récit par continent
yoko tsuno

Cherub, Vandales

De retour d’un long séjour en Irlande du Nord, l’agent Dante Scott se voit confier une mission à haut risque : accompagné de James et Lauren, il devra infiltrer le Vandales Motorcycle Club, l’un des gangs de bikers les plus puissants et les plus redoutés d’Angleterre.
Leur objectif : provoquer la chute du Führer, le chef des Vandales. Un être sanguinaire dont Dante, hanté par un terrible souvenir d’enfance, a secrètement juré de se venger…


CHERUB est un département ultrasecret des services de renseignement britanniques composé d'agents âgés de 10 à 17 ans. Ces professionnels rompus à toutes les techniques d'infiltration sont des enfants donc... des espions insoupçonnables!
POUR RAISON D'ÉTAT, CES AGENTS N'EXISTENT PAS.

Toute une famille, parents et enfants, sont tués par le chef du clan des Vandales, qui est une communauté de bikers du sud-ouest de l'Angleterre. Les deux survivants de cette attaque, sont Holly et Dante. Dante a alors 9 ans et Holly est un bébé. Mais Dante est à son tour menacé, car il a vu tout ce qui s'est passé. Seul son témoignage pourrait permettre l'arrestation du Fuhrer.Après avoir échappé à une tentative d'attentat à l'explosif, les autorités le confient à une organisation CHERUB...
Bien plus tard, Dante se voit une confier une mission, intégrer les Vandales, il veut donc se venger... Et ne laisse pas passer sa chance...
Ce livre est comme à l'habitude de Robert Muchamore : excellent !
L'auteur nous dévoile beaucoup de secrets sur les agents de CHERUB et il nous explique plus particulièrement celui de Dante Scott. On retrouve encore James Adams et sa sœur, Lauren. J'ai largement préféré le tome précédent, car celui-ci m'a moins captivée. Mis à part le début, que j'ai adoré et que j'ai lu avec attention, mais le reste était moins bien. J'ai été un peu déçue... Mais je ne qualifie pas ce roman nul, non loin de là, il est excellent.
Ce n'est pas un livre à lire d'un trait, car il pourrait nous agacer, mais il faut le lire petit à petit. Enfin c'est ce que j'ai fait. Si vous avec lu les tomes précédents, vous comprendrez plus facilement l'histoire. Mon frère a lu le livre, il a 11 ans, donc ce livre est plutôt pour les adolescents, de plus il y a des scènes un peu violentes.
Il faut aussi lire "Henderson Boy's" qui parle des origines de CHERUB. Cela se passe en été 1940... Personnellement je préfère "Cherub" à "Henderson Boy's", mais chacun ses gouts.

samedi 18 décembre 2010

Interview de Pierre Thiry

http://s2.e-monsite.com/2010/02/18/08/resize_550_550//Ramses.jpg1/Pourquoi avoir choisi "Ramsès au pays des points virgules" comme titre ?

Le titre "Ramsès au pays des points-virgules" est un titre qui m'est
venu à l'esprit, une fois l'histoire écrite. Je voulais trouver une
expression qui se réfère à l'intrigue, tout en ne la dévoilant pas trop.
Ce récit est aussi une forme d'hommage aux points-virgules, je voulais
donc le faire apparaître dans le titre.

1 bis/ Ce titre peut sans doute  donner envie de lire ce roman mais ne
vous a-t-on jamais dit que c'était un titre étrange ?

Oui, peut-être y a-t-il quelque chose d'étrange et bizarre dans ce titre. Quelque chose qui est là pour traduire le caractère un peu loufoque de l'histoire. Il s'agissait d'écrire un conte fantaisiste, repousser les barrières de la fiction pour faire penser le lecteur, pour l'inviter à poser un regard interrogatif sur les choses. La présence du nom "Ramsès" peut laisser penser à ceux qui n'ont pas lu le livre que c'est un roman sur l'Égypte ancienne. Or ce n'est pas le cas, même si des références peuvent se glisser ici et là comme des clins d'œil, des invitations à ouvrir d'autres livres qui peuvent préciser ce qui n'est qu'évoqué dans «Ramsès au pays des points-virgules». Le point-virgule est un signe de ponctuation qui m'a toujours un peu intrigué ;  il n'est pas d'un usage fréquent dans nos façon d'écrire contemporaine ;  on ne sait jamais vraiment quand l'utiliser ;  et l'informatique ne nous simplifie pas la tâche puisque la plupart des logiciels de traitement de texte n'ont même pas prévu le bon espacement pour ce signe de ponctuation. C'est en me penchant sur l'histoire du point-virgule dans des ouvrages de grammaire (notamment le "Traité de la ponctuation française" de Jacques Drillon que j'ai eu l'idée d'une partie de cette histoire. J'avais aussi été frappé par le fait que le point-virgule a exactement la même forme que la lettre arabe za qui forme la première lettre du mot "zayn" qui en arabe veut dire merveilleux. J'ai donc voulu faire jouer ce point commun entre l'alphabet arabe et latin pour construire une sorte de conte des "Mille et une nuits". La référence à Ramsès peut aussi se comprendre par ce détour : l'histoire de l'Égypte antique est commune à tous le peuples de la Méditerranée. Peut-être est-ce que je vous fais trop entrer dans ma "fabrique à écriture" en évoquant toutes ces explications... On peut parfaitement lire le livre sans avoir à l'esprit tout ce que je viens d'évoquer. Ce
sont des éléments déclencheurs qui ont fait naître ce récit : un échafaudage masqué qui n'a plus beaucoup d'importance dans le livre tel qu'il existe. C'est désormais au lecteur à fabriquer du sens à partir ce ce conte. Maintenant qu'il existe, ce n'est plus à l'auteur de l'expliquer !!! J'espère être parvenu à redonner au lecteur un appétit pour le point-virgule ;  une envie de l'utiliser comme ces épices qui relèvent le goût d'un plat. C'est une invitation aussi à contempler ce petit signe de ponctuation d'un regard poétique. Faire travailler l'imagination autour de la langue pour la rendre aimable.
http://s1.e-monsite.com/2010/07/19/02/resize_400_400/Pierre-Thiry.jpeg

2/Comment est né ce livre ?
Cette histoire est d'abord née d'un défi que m'avait lancé une de mes nièces (c'est un peu l'épisode que je raconte dans le premier chapitre...) Pour me prouver que je ne pouvais connaître tous les livres, elle avait inventé un roman qui se serait appelé "Sissi et le nez du Pharaon"... C'était pendant les vacances de Noël, et trois  jours après je lui ai offert le premier épisode de ce qui est devenu "Ramsès au pays des points-virgules".
J'ai ensuite continué ce feuilleton de trois pages en trois pages, au rythme des visites de ma nièce. Cela devenait un petit jeu, qui aurait pu ne jamais finir !!! Le roman aurait pu être infini, être toujours en train de s'écrire. Un jour ma nièce m'a à nouveau "piégé", elle a présenté mon manuscrit en exposé de lecture dans sa classe. Et je ne sais pas comment elle a fait, mais elle a réussi à obtenir une excellente note. C'est alors que je me suis dit qu'il fallait que je termine cette histoire et que je la publie...
3/Comment avez-vous imaginé le personnage principal ?
Y-a-t-il vraiment un personnage principal ? Si c'est de Sissi que vous voulez parler : c'était une contrainte d'écriture qui m'était donnée au départ, il m'a fallu donc la réutiliser. Quant à l'Alice du roman, elle ressemble un peu à ma nièce, et c'est aussi une allusion à l'Alice inventée par Lewis Carroll. Je précise toutefois que je n'ai pas relu Lewis Carroll pour écrire cette histoire, même si on peut y retrouver quelque chose de l'absurde anglo saxon qui va de Shakespeare à Lewis Carroll....

4/D'où venaient vos inspirations pour écrire le livre ?
J'ai écrit ce livre d'une manière très "détendue". Apparaissent donc, ça et là dans l'histoire, de manière plus ou moins déguisée mes préoccupations du moment : des lectures, des conversations, des impressions. Je l'écrivais sans penser qu'il serait un jour publié. Je n'ai donc pas essayé d'écrire un récit très organisé, rationnel, architecturé. C'est sans doute ce qui explique les défauts et les qualités du livre...

5/Pourquoi ne pas avoir fait une suite ?

A vrai dire j'ai lancé l'édition de "Ramsès au pays des points-virgules" un peu comme un ballon d'essai, car j'ai un autre roman sur lequel je travaille depuis plus d'un an : roman que j'écris avec l'intention de le publier. Afin de "débroussailler" le chemin pour ce roman là j'ai donc publié "Ramsès au pays des points-virgules" un texte qui n'était pas prévu au départ pour être édité...
6/Avez-vous beaucoup de lecteurs ?

Ce livre n'est pas un bestseller !!! C'était un texte que j'avais au départ conçu pour cette nièce dont je vous ai parlé, et quand je l'ai publié j'avais d'abord à l'esprit que cela allait permettre à mes amis de se le procurer. Ma surprise a été de constater qu'assez rapidement sa diffusion a dépassé le cercle de mes connaissances. Des internautes que je ne connaissais pas m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient lu "Ramsès au pays des points-virgules" et qu'ils avaient aimé. Cela m'a fait très plaisir, mais je suis toujours un peu méfiant quand on me fait des compliments, alors ces premières réactions j'ai eu envie de les confronter à d'autres encore, en acceptant des "partenariats" sur des forums littéraires : un moyen d'avoir des retours de lecteur tout en faisant connaître le livre juste avant les fêtes de fin d'année. Ce livre est d'ailleurs une sorte de "conte de Noël" !!!

7/Quels sont vos principaux lecteurs ?
Je ne me suis pas livré à une étude sociologique de l'ensemble de mes lecteurs. J'ai l'impression que le livre est lu un peu par des gens de tous les âges. J'ai eu quelques réactions enthousiastes dans mon entourage, parfois inattendues. Ainsi une enseignante en Université spécialiste de l'Égypte antique a beaucoup aimé ce conte et l'a offert à tous ces petits enfants.... Certains d'entre eux ont aimé le livre, mais pas tous.

8/Pourquoi avoir choisi cette illustratrice ?

Les aquarelles du livre avaient d'abord été réalisée pour illustrer le manuscrit de départ. Je les ai réutilisées car je les trouve belles et qu'elles méritent d'être publiées autant que le texte. Ces illustrations m'avaient été offertes, les publier était une manière de faire un cadeau en retour à l'illustratrice. Ces images ont selon moi l'intérêt de ne pas trop s'imposer à l'imagination du lecteur, elles le laissent libre de se représenter les personnages comme il l'entend.

9/Écrivez-vous d'autres livres ou seulement "Ramsès au pays des points-virgules"?


Oui ainsi que je vous le disais, je suis en ce moment en train de travailler à un autre roman que j'ai l'intention de publier un jour. Cela sera sans doute assez différent de "Ramsès au pays des points-virgules". Peut-être certains lecteurs y verront des points communs. J'écris depuis très longtemps à vrai dire, je ne cesse pas d'écrire, j'aime ça, c'est mon oxygène. Ce qui est nouveau c'est mon envie de publier. Ce sont les circonstances qui m'y ont invité, et je ne suis pas mécontent, car le livre, l'écriture, la lecture ont toujours été ma passion.



10/Êtes-vous auteur à part entière ou exercez vous un autre métier ?

J'ai exercé plusieurs métiers : vendeur de disque, administrateur de théâtre. Aujourd'hui je suis animateur d'ateliers d'écriture et auteur.... Est-ce un véritable métier ? Pas vraiment sans doute, car c'est en réalité une recherche d'emploi permanente... Je ne sais d'ailleurs pas ce que c'est qu'un auteur à part entière. Un
auteur est pour moi quelqu'un qui met son nom sur la couverture d'un livre. C'est une ambition un peu vaniteuse. J'essaie de m'en préserver, en me pensant comme un écrivain ou un "écriveur" un artisan de la langue. Travailler la langue c'est un peu comme faire de la menuiserie : un bricolage permanent. On essaie des phrases, on les ajuste, on se relit, on s'aperçoit que c'est raté alors on recommence. Il y a un plaisir à faire cela : partir de la matière brute pour arriver à quelque chose d'acceptable. Cette écriture là est un luxe dans le
monde d'aujourd'hui où on est de plus en plus conduit à des écritures professionnelles très rapides : écriture à l'ordinateur rapidement produite, allant à l'essentiel pour produire une communication immédiate et rentable.
Travailler l'écriture littéraire c'est avoir conscience qu'un autre rythme est possible, tout aussi indispensable à l'intelligence. Mes activités s'orientent de plus en plus autour du livre et de la lecture : mon dernier projet est la création d'une maison d'éditions associative "Les Éditions du Paquebot". Nous avons sorti notre premier
livre la semaine dernière.

11/Aimez vous lire ?
Je suis un gros lecteur. Je lis plusieurs livres par semaine depuis des années. J'ai toujours aimé lire. J'aime les grands auteurs, mais j'aime tout lire pour voir comment c'est fabriqué. C'est aussi indispensable pour moi que de respirer. J'espère avoir fait passer un peu de cette passion de la lecture dans "Ramsès au pays des points-virgules". C'est un livre que j'ai écrit autant pour donner envie de lire que pour donner envie d'écrire.

12/Quels conseils donneriez-vous à un jeune auteur ? 

Écrire, écrire, et encore écrire inlassablement. Écrire pour soi, écrire pour les autres, La première écriture est sans doute celle de la correspondance par lettres postales. Le courrier que l'on adresse à ceux qu'on aime. Cette écriture là est aujourd'hui remplacée par celle de l'ordinateur. Celle que je pratique tout de suite en vous répondant : une écriture où aligne les mots plus vite qu'on ne les pense !!!! J'espère donc ne pas vous avoir dit trop de bêtise ;-) Merci à vous de vous être intéressée à "Ramsès au pays des points-virgules" et d'avoir pris le temps de me poser toutes ces questions.

Je remercie infiniment l'auteur pour ses réponses !

vendredi 17 décembre 2010

Uglies

Scott Westerfeld
 
http://juste1livre.unblog.fr/files/2009/11/uglies1.jpg

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection? Véritable phénomène aux États-Unis, ce premier tome de la série Uglies a reçu plus de vingt récompenses, dont celle du Meilleur livre pour jeunes adultes 2006 de l'American Library Association.


Ce livre parle d'une vision futuriste de notre monde. Les nouveaux occupants de ce monde se sont forgé une nouvelle mentalité et ont compris d'où venait un gros problème : la différence.
Chaque jeune personne, lorsqu'elle atteint l'age de 16 ans, subit une opération chirurgicale la rendant belle, Pretty, de façon à ce que tout le monde soit beau et s'aime.
Tally rêve de cette opération depuis des années.

Bientôt 16 ans, Tally n'en peut plus d'attendre l'opération qui doit la rendre, Pretty et lui permettre de rejoindre son ami Peris et les autres jeunes gens de son âge à New Pretty Town, qui est une ville de fêtes et de plaisirs sans fin. Mais tandis que les jours passent, elle rencontre une autre Ugly, Shay, qui comme elle doit subir l'opération. Shay ne paraît pas aussi impatiente qu'elle de connaître la beauté parfaite, et se lasse vite du jeu qui consiste à imaginer l'apparence qu'elles auront dans quelques semaines. Elle préfère de loin les escapades dans les forêts voisines et dans les ruines proches d'une ancienne ville, dans laquelle elle rencontre un garçon qui n'a jamais vécu dans la sécurité des villes, ce garçon viendrait d'une communauté étrange baptisée La Fumée, ce garçon prétend qu'atteindre la beauté parfaite n'est pas le meilleur destin qui puisse être à un être humain ... Tally n'est pas du tout convaincue par les histoires de son amie, mais avec les jours qui passent, voilà que le cours des choses s'emballe brusquement, et que Tally se retrouve prise au piège, n'ayant d'autre choix que de rejoindre à son tour La Fumée sous les ordres des Spécial Circumstances...

L'histoire est vraiment fascinante, car elle n'est pas totalement farfelue. Cette vision du futur parait de plus en plus réaliste à mesure de la lecture. Et les personnages, tous plus étranges les uns que les autres, sont totalement incroyables !
De plus il y a un guide de l'univers de ce roman, ce qui nous permet de mieux nous situer dans le roman. Tandis que dans la plupart des romans de science-fiction, l'auteur nous emporte dans un monde que nous n'arrivons pas à bien connaître où comprendre. Je n'aime pas trop les romans fantastiques mais celui-ci est différent des autres romans que j'ai eu l'occasion de lire. Il est plus intéressant, car c'est aussi l'histoire d'une adolescente et l'histoire n'est pas trop centré sur elle. Dans ce livre, j'ai moins l'impression que la survie du monde repose sur l'héroïne.

mercredi 15 décembre 2010

La liberté porte une chemise rouge sang

Gaby Halberstam


Victoria est blanche. Elle vit en Afrique du Sud au temps de l'Apartheid. A la suite de plusieurs incidents, elle ne supporte plus la façon dont certains blancs traitent les noirs.
Or, lorsqu'elle retrouve Maswe, le fils de sa nounou noire qu'elle n'a pas vu depuis deux ans, il est blessé : il a été torturé par la police... Victoria le cache et le soigne dans une cabane au fond du jardin. Par amour et par conviction, elle décide de prendre des risques. Des risques à la hauteur de ses idéaux.

Une prise de conscience poignante de la condition des noirs sous l'Apartheid.

Victoria est une adolescente pleine de convictions. Les noirs sont maltraités et Victoria n'accepte pas qu'ils soient maltraités et souhaite les aider. Elle se fait un ennemi ; un policier qui maltraite les noirs.
Elle cache Maswe dans une cabane au fond de son jardin. Mais Maswe part, car il veut continuer d'agir... Son père refuse de signer un papier. La famille se voit obligée de quitter le pays... Mais Victoria voit quelque chose qui la détermine à se venger...

Un livre poignant sur la vie des noirs pendant l'Apartheid et sur une adolescente déterminée à ne pas les laisser agir. Un livre à lire qui nous fait aimer cette adolescente. Cette héroïne est vraiment très intelligente, car en Afrique du Sud, on peut plus penser que TOUS les blancs sont raciste et bien non, ce livre prouve le contraire. J'aurais bien aimé interviewer l'auteur de ce roman, car j'ai une multitude de questions à lui poser. C'est vrai que l'auteur à du faire un énorme travail de recherche pour écrire ce roman.
Je trouve très courageux de la part de Victoria de retourner en Afrique du Sud, après ce qu'elle a fait. Victoria aurait même pu rentrer en Angleterre, quand elle a compris qu'on la surveillait, mais elle ne l'a pas fait.

Site de l'auteur : http://www.gabyhalberstam.co.uk/

vendredi 10 décembre 2010

Une saison parfaite pour changer

Aurélien Loncke

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/2/5/9782211097529.jpgSyril et sa petite sœur Zoé ont longtemps espéré, attendu. Et puis c'est arrivé. Un juge a décidé de les mettre à l'abri de leurs parents et les a placés dans une famille d'accueil. Syril et Zoé vont passer l'automne chez les Mattie, un couple sans enfants qui vit dans une jolie maison en bordure de forêt. C'est un havre de paix pour faire peau neuve, un endroit doté d'un grand pouvoir de guérison. Pourtant, Zoé tarde à retrouver le sourire. Même au paradis, certaines blessures demandent du temps pour cicatriser.


"Il a suffi de leur parler du vieux pont en bois, du rire de Zoé neigant au-dessus de l'eau, et de cette musique blottie dans mes oreilles. Et aussi des autres avions que nous voulions lancer le lendemain et les autres jours, avec des souhaits enfermés à l'intérieur et qui s'envoleraient l'un après l'autre entre le ciel et la montagne, paisiblement, comme de nombreux points de suspension..."

Syril et sa sœur, Zoé, ont été placés dans une famille d'accueil. Monsieur et Madame Mattie chargés de s'occuper d'eux, sont doux et patients. Quelque chose de très grave est arrivé, le lecteur ne sait pas ce que c'est, mais ça laisse du suspens jusqu'à la fin du livre.
Syril trouve refuge dans la nature, où il passe un temps fous à créer des objets et des animaux en origami. Zoé, sept ans, est plus secrète et son comportement alarme madame Mattie. Heureusement, Syril veille sur sa sœur. Peu à peu, les enfants se reconstruisent.
A aucun moment il n'est écrit ce qui s'est passé avant le placement des enfants. Lorsque la mère téléphone à Syril, elle apparaît comme totalement débile et insouciante et souhaite récupérer ses enfants comme si rien ne s'était passé. Syril la remet rapidement face à la réalité et au fond de lui, espère rester chez les Mattie, comme sa soeur Zoé, où ils ne pensaient qu'à des choses heureuses.
Ce roman nous dévoile les sentiments de Syril, ce garçon si tendre avec sa sœur.
Syril nous raconte le calme de la forêt où ils se trouvent, la vie avec sa sœur et lui, les larmes et les blessures de sa jeune sœur et ses origamis plein d’espoir…
Un très joli roman qui nous dévoile un amour si fort, et qui nous fait espérer le meilleur pour eux tout au long de notre lecture… Ces enfants sont tellement attachant... Un roman très court qui se lit rapidement et avec plaisir.

jeudi 9 décembre 2010

Mauvaise graine

Orianne Charpentier


http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1128/1128629-gf.jpgJérémy ne semble pas à plaindre. Une vie tranquille à la campagne, des parents aimants, un sœur aînée brillante. Pourtant, un profond malaise l'envahit. Il faut dire que rien ne l'intéresse et surtout pas les cours. De toute façon, quand on est bon à rien... Trop banal, trop petit, trop nul. Et puis, si son père pouvait être un peu plus "classe", il aurait moins honte. D'ailleurs, ses parents sont un peu bizarres en ce moment. On dirait qu'ils lui cachent quelque chose...
L'évolution du regard d'un adolescent sur ses parents et sur lui-même, à la faveur d'une brusque révélation. Un roman tout en délicatesse dans lequel bien des adolescents qui se cherchent et se sous-estiment se reconnaîtront. 


"A ma naissance, mon père a planté un arbre dans un coin du jardin. Un noyer dont les branches à présent sont fortes et vertes. Mais près de quinze ans ont passé, et il ne donne toujours pas de fruit. Juste quelques mauvaises noix chétives qui s’écrasent sous le talon en répandant une traînée noire."
Le garçon, Jérémy, sait que ses parents lui cachent quelque chose, il apprend ce que lui cachent ses parents il a peur que son père meure.
Au départ Jérémy se doutait un peu que quelque chose se passait, car son père écrit dans un carnet noir et sa mère pleure.
Jérémy n'aime pas l'école et il fait une bêtise qui lui vaut un renvoi d'un jour, car il a cassé une caméra. Mme Branchu vient chez lui pour tout expliquer à ses parents et c'est là que le lecteur, Mme Branchu et Jérémy apprennent que le père de Jérémy est malade. C'est un moment de douleur pour tout le monde. Jérémy a une sœur qui fait des études, malheureusement elle tombe enceinte et c'est sur ce fait que le lecteur referme le livre avec tristesse. Quant à sa sœur elle savait déjà que son père était malade, ses parents ne lui en avaient pas parlé mais elle l'a découvert toute seule.

Un roman magnifique, l'histoire de cet adolescent touche profondément le lecteur. Le livre est facile à lire, je le conseille donc aux enfants de 12 ans. Vraiment un très beau roman, qui m'a fait passé une très bonne soirée ! Le garçon est courageux et arrive à faire face à un gros problème.

mercredi 8 décembre 2010

Quatres filles et un jean, Le deuxième été

Ann Brashares

Les vacances approchent.
Carmen, Tibby, Bridget et Lena s'apprêtent à ressortir le JEAN magique, symbole du leur amitié et témoin de leurs aventures.
Cette année, l'été s'annonce cependant bien différent...
Carmen reste à Washington avec sa mère : crises et turbulences en perspective...
Tibby part suivre un stage de cinéma en Virginie mais, même derrière la caméra, ses souvenirs vont la rattraper.
Bridget, qui traverse une crise existentielle, décide de se réconcilier avec son passé en rendant une visite surprise à sa grand-mère.
Lena, dont le cœur n'est jamais vraiment revenu de Grèce, va percer des secrets de famille insoupçonnés.
Des surprises en émotions, de rires et de larmes, les quatre filles vont une nouvelle fois faire l'expérience de la vie et l'affronter avec courage, humour et détermination.

Carmen reste à Washington et passe un mauvais été avec sa mère. Sa mère tombe amoureuse et Carmen veut tout faire pour que sa mère rompe avec David (l'amant de sa mère). Sa mère Christina, n'est pas assez présente avec elle et c'est pour cela qu'elle veut être méchante avec sa mère. Avant l'arrivée de Krista (la fille de sa belle-mère) Christina rompt avec David. Krista arrive chez Carmen suite à une dispute avec Lydia (sa mère). Quelques jours plus tard Lydia et Al (le père de Carmen) viennent la chercher pour se réconcilier avec elle et Krista accepte et ils repartent chez eux.
Carmen et sa mère se réconcilient à leur tour, quand Carmen avoue avoir effacé un message de David.
Carmen trouve un travail, garder les petits frères de Lena, quel boulot !
Carmen essaye de "restaurer" la situation, en s'excusant auprès de David, et lui avoue tout ce qu'elle a fait.
Quant à Tibby, elle part en Virginie suivre un stage de cinéma. Elle doit tourner un film et décide d'en tourner un sur sa mère, comme sa mère n'est pas beaucoup disponible avec elle, elle décide de faire un film sur sa mère.
Tibby rencontre Brian, Alex et  Cora et devient amie avec eux. Une grande amitié se noue entre Brian et Tibby. Mais le jour de la diffusion de son film arrive, Brian est en colère contre Tibby, car elle a tourné un film très méchant contre sa mère et sa mère par malheur vient assister à la séance, Tibby panique, sa mère voit le film et s'en va. Tibby est en colère contre elle-même, car elle ne pensait pas que sa mère allait venir assister à la séance.
Un grand concours se prépare et Tibby décide de changer le film et elle en fait un sur les personnes qu'elle a interviewées l'été précédent. Les souvenirs vont la rattraper, mais elle résiste.
Bridget décide d'aller voir sa grand-mère, Greta, pour le faire, elle joue le rôle d'une adolescente qui cherche à se faire de l'argent pour l'été, et Greta lui trouve un boulot ; ranger son grenier pour en faire une chambre. Bridget se met au travail et elle trouve des vieilles affaires à sa mère. Grâce à Greta elle en a apprit un peu plus sur sa mère et son enfance. Son père ne voulant pas la laisser aller voir sa grand-mère elle ne la connait pas beaucoup. Voici donc un été de souvenirs qui est ouvert devant elle. Elle se remet même un peu au foot en rencontrant une équipe de foot. Elle fait même un match, et elle gagne avec son équipe en plus elle jouait avec le jean magique.
Bridget avoue qui elle est à sa grand-mère, c'est un bon moment de vraies retrouvailles.
Lena, reste à Washington, elle aussi. Elle trouve un travail dans un magasin de mode, qui lui permet de gagner de l'argent.
Kostos lui prépare une visite surprise et ils retombent tout deux amoureux. Kostos l'a pardonnée et la comprend. Kostos la revoit pour la première fois dans sa chambre en sous-vêtements. Mais Kostos doit retourner en Grèce, à la suite d'un accident. Suite à l'accident, Kostos ne veut plus rester avec Lena...
Pour Lena le jean magique lui a porté bonheur, vu qu'elle l'avait quand elle a revu Kostos.
L'accident, est la mort de son grand-père...
Un été se termine avec une rencontre pour se raconter leurs vacances.

Je n'ai vraiment pas été déçue par ce tome. J'ai préféré l'histoire de Carmen dans ce tome, car je me suis sentie proche d'elle. Lena est mon personnage préféré, car dans le tome 1 elle est avec Kostos et après elle casse, car ils sont trop éloignés. L'histoire de Bridget est plus intéressante dans ce tome, celle de Tibby de même. Puis dans ce tome, c'est Kostos qui rompt. Vont-ils redevenir amoureux ? Quant aux autres personnages ils ont encore apporté du bonheur dans ce roman, et de l'amour de tous les cotés. Un mot pour qualifier ce livre : MAGNIFIQUE
Je conseille vivement ce roman aux adolescentes.

Site de l'auteur

mardi 7 décembre 2010

Paranoid Park

Blake Nelson

http://www.decitre.fr/gi/23/9782013227223FS.gif Un jeune skater de dix-sept ans tue accidentellement un agent de sécurité. Un cadavre, pas de témoin. Il doit désormais affronter le monde, et les conséquences de son geste.
Blake Nelson signe un thriller psychologique mettant en scène le désarroi d'un adolescent face à un acte irréversible. 

Un garçon intrépide, Alex, va à Paranoid Park tout seul et rencontre des personnes qui lui proposent de prendre un train en cachette, il accepte mais ils se font prendre par un agent de sécurité. L'agent de sécurité donne des coups de matraque sur les fuyards et Alex se défend et l'assomme avec sa planche de skate, mais l'agent se fait emporter par le train, et il meurt déchiqueté...
Son camarade s'enfuit mais Alex reste un moment avant de comprendre ce qui lui arrive et de s'enfuir. Heureusement personne ne l'a vu.
Alex ne sait pas à qui en parler, il passe plusieurs mois en cachant la vérité et rencontre une jeune fille qui essaye de découvrir son secret coûte que coûte et c'est dans ce livre que Alex lui écrit se qui s'est passé depuis le soir du meurtre. Il essaye à plusieurs reprises d'appeler la police mais renonce au dernier moment, mais rencontre un inspecteur de police qui cherche à en savoir plus sur le meurtre en devenant ami avec Alex, mais il finit par découvrir la supercherie et s'enfuit une nouvelle fois.
Un très bon livre à mettre entre toute les mains, néanmoins il est très court, mais c'est exactement ce qu'il faut pour tenir le lecteur en haleine. J'ai lu ce roman en une journée, car j'avais envie de savoir si oui ou non Alex se faisait prendre par la police. Nous ne savons pas trop à la fin du roman, mais on se doute qu'il a réussi à cacher son secret.

lundi 6 décembre 2010

Le petit chose

Alphonse Daudet

http://www.lescontinesdeline.com/images/9782013229296.jpgSous le Second Empire, la famille Eyssette, ruinée, est obligée de se séparer. Daniel, dit le petit Chose, abandonne la fabrique familiale pour se perdre dans une jungle dont il ignore les règles : à Lyon, à Sarlande, à Paris, il lui faudra lutter pour survivre. Ses pérégrinations sont autant d'épreuves qui lui font découvrir la cruauté de la vie.

Daniel est un garçon très intrépide et restera un enfant toute sa vie.
Tout d'abord il est maître d'étude dans un collège de Province, puis il part en commettant une grave erreur; se dénoncer à la place d'une personne qui le trahit, Daniel est en colère contre lui, mais ne peut rien faire. Il décide donc de partir à Paris rejoindre son frère dans son appartement, qui est composé seulement une pièce. Son frère l'accueille et s'occupe de lui comme une mère, il lui fait connaître la famille Pierrotte avec une fille de son âge, ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais son frère, Jacques part avec son employeur en Italie et laisse son frère seul dans Paris et la catastrophe arrive...
Avec la dame du premier une histoire d'amour, de fourberies et de mensonges lui fait commencer une vie de comédien dans les banlieues de Paris avec elle en oubliant son frère. Malheureusement son frère perd son travaille et meurt peu après son retour à Paris. Mais à la fin Daniel reprend le commerce de porcelaine et cristaux de la famille Pierrotte avec Camille, leur fille.
Un classique à lire. Les mésaventures de Petit Chose dégagent beaucoup d'émotions et de tendresse. 
On s’attache rapidement au petit Eyssette, mais j’avoue le détester à certains passages quand il fait souffrir ses amis et ses proches. Par exemple quand Jacques perd son boulot pour son frère, là c'est sur qu'on voit bien que Petit Chose n'est pas un garçon dégourdi.

dimanche 5 décembre 2010

Citation

"L'amour doit être le sujet principal du roman"
Pierre Daniel Huet, "Traité de l'origine des romans"

Quatre filles et un jean

Ann Brashares

http://www.secrets-de-filles.fr/wp-content/uploads/livre-4-filles-et-1-jean.jpg
Ma première s'appelle Carmen. Elle est brune et trouve ses fesses un peu grosses. Très attachée aux gens qu'elle aime, elle se montre parfois d'une franchise désarmante. Elle a aussi un énorme problème avec son père...
Ma deuxième s'appelle Tibby. Elle ne fait pas son âge, ne s'habille pas très fille. Et si elle joue les rebelles, c'est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie...
Ma troisième s'appelle Bridget. Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire, mais au fond si vulnérable. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient. Surtout s'il s'agit d'un garçon. Au risque d'aller trop loin...
Ma quatrième s'appelle Lena. Elle est brune, superbe. Timide et farouche, elle refuse souvent d'écouter ce que lui dit son cœur. Mais le soleil de Grèce va réveiller en elle des sentiments inconnus...
Mon cinquième est un jean. Symbole de leur amitié, il va passer de fille en fille. Il les accompagnera le temps d'un été, un été qui changera leurs vies pour toujours.
Mon tout est un roman drôle, sensible, intelligent, où se mêlent subtilement les voix de quatre adolescentes qui rient, souffrent parfois, grandissent et nous séduisen
t...

Carmen voulait passer un été de rêve avec son père, mais malheureusement son père va se marier avec une inconnue. Elle a beaucoup de mal à se faire à cette idée et le prend très mal. Elle déteste Lydia, la fiancée de son père et n'apprécie pas ses enfants Paul et Krista. Carmen voulait passer un été toute seule avec son père et son père la déçoit en l'oubliant. Carmen est invisible. Elle décide de rentrer chez sa mère, mais au mariage de son père et de Krista elle y va en portant le jean magique.
Tibby, reste à Washington et elle fait un boulot chez Wallman, un supermarché. Elle rencontre une gamine de 12 ans atteinte d'une leucémie qui s'appelle Bailey et elle est très attachante.
Les deux filles passent un super été en tournant des reportages sur différentes personnes. Malheureusement, la maladie de Bailey l'emporte, ce qui cause une immense tristesse chez Tibby avec en plus la mort de son cochon dinde, Mimmi.
Quant à Bridget elle va dans un camp de sport et rencontre Eric, elle tombe immédiatement amoureuse de lui mais elle veut aller plus loin que les bisous... C'est une super joueuse de football et elle est la fierté de son équipe, même si elle donne un peu trop d'elle même.
Et puis Lena part en Grèce sur l'île de Santorin chez ses grands-parents. Elle rencontre Kostos, qui est un garçon que ses grands-parents adorent. Mais Lena ne se laisse pas facilement approcher par les garçons et au départ elle tient ses distances avec lui, même si lui a envie de la connaître. Mais tout change quand Kostos la voit nue en train de se baigner, Lena s'affole et rentre en courant chez elle mal habillée, sa grand-mère la voit et croit que Kostos a voulu lui faire du mal. Sa grand-mère et son grand-père vont voir les grands-parents de Kostos et une dispute éclate, les deux grands-pères se battent sous l'œil de Kostos, Lena et les deux grands-mères. Personne ne sait la vérité sauf Lena et Kostos, ils passent donc un été en s'évitant, mais heureusement Lena avoue réellement ce qui s'est passé en voyant à son tour Kostos se baigner nu. Et ils tombent amoureux l'un de l'autre, mais Lena doit rentrer à Bethesda.

Je n'aime pas tellement Bridget, car elle va trop loin pour moi et je n'aime pas trop son caractère, mais les autres personnages sont fascinants et le lecteur plonge dans la vie de ses filles sans difficulté.
J'ai vraiment adoré ce roman. Après avoir lu "Toi et moi à jamais" de Ann Brashares j'ai eu envie de lire "Quatre filles et un jean" et franchement je ne suis vraiment pas déçue. J'espère que les prochains tomes seront aussi bien que le premier.

Site de l'auteur

samedi 4 décembre 2010

Le mystère du lac

Robert R. McCammon

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2010/9782253128212-G.jpgCe que le petit Cory a vu ce matin froid de printemps, au fin fond de l'Alabama, jamais il ne pourra l'oublier : une voiture folle, surgi de nulle part, s'enfonçant dans les profondeurs du lac, un inconnu attaché au volant par des menottes. Il luttera de toutes ses forces d'enfant pour découvrir la vérité et conjurer les puissances démoniaques que le mystère du lac a libérées. Une étrange prêtresse noire, centenaire, tentera de le guider...
A la lisière du fantastique et du merveilleux, dans le décors mythique du Sud profond, Le mystère du lac évoque, au long d'un périlleux parcours initiatique, les sortilèges d'un pays à jamais disparu : celui de l'enfance.

J'ai bien aimé le début du roman, mais c'est vrai que la fin est un peu barbante, surtout quand il parle d'un tyrannosaure, alors que l'histoire est sensée avoir était vécue ! Ça déséquilibre le lecteur, et on ne sait plus trop si c'est réel ou fictif. Ce qui m'a permis d'aimer ce roman est le mystère du lac, c'est vraiment ce que j'ai préféré dans le roman, mais le reste était un peu inutile. Malgré cela je mets une note de 6/10, pour le mystère du lac. A des moments le roman nous fait réellement peur, surtout quand l'auteur nous décrit la personne qui était dans la voiture...
Ce récit mélange le policier et le fantastique, peut-être que l'histoire m'aurait plus captivé si il n'y avait pas autant de fantastique.
La couverture et la quatrième de couverture donnent envie de lire ce roman, mais j'ai été vraiment déçue par le trop plein de fantastique. Je pense que la quatrième de couverture ne correspond pas tout à fait au roman.