lundi 14 mars 2011

Silence, on irradie

Christophe Léon 


http://a10.idata.over-blog.com/276x500/3/36/82/12/silence-on-irradie.jpgUn village à l'abri d'une centrale nucléaire. Sven se baigne en catamini dans le lac qui borde la centrale, l'eau y est très chaude malgré l'hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite sœur Siloé et Grégoras, débile léger, survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls.
Voilà un récit pétrifiant, un brin d'humour, beaucoup de tendresse pour les personnages. Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.

Dans un village paisible, tout près d’une centrale nucléaire, entouré d’une belle forêt de résineux, vivent des enfants. Un soir, une explosion ce produit, toute la région est touchée, la mort, le silence et la désolation y règne. Mais l’armée arrive, fermant le site et ls routes d’accès, des hommes en blanc cherchent d’éventuels survivants.
Dans ce roman, on suit le destin de plusieurs personnages plongés dans le chaos. Il y a, Sven qui aime se baigner dans le lac malgré l’interdiction de ses parents, et qui échappe à la mort en tombant dans un trou sur le chemin du retour. Puis, Siloé sa petite sœur, qui s'est gravement blessé et Grégoras à moitié fou. Sven a peur des hommes en blanc et ne veut pas être « pris » par eux, donc il entraîne Siloé et Grégoras dans une fuite. Et puis il y a Yougor, le jeune dermatologue, qui se lance dans dans une folle recherche, pour trouver la jeune institutrice dont il est amoureux, il brave les interdits et les frontières installées.
Ce court roman, impressionnant, nous fait penser à la catastrophe de Tchernobyl et celle qui vient de se produire au Japon. Le sujet est traité de manière réaliste, les habitants travaillant à la central avant la catastrophe, sont atteints de maladies de peau, perdes leurs cheveux ou leurs dents. C'est vraiment affreux, car les militaires quadrillent la zone, sans état d’âme et ne veulent pas sauver des personnes condamnés à mourir. On s’attache aux enfants livrés à eux-mêmes tout en les sachant condamnés à mourir. L’action est décrite par paragraphes courts. L’écriture est simple, compréhensible et élégante. Un roman qui m'a vraiment touché, surtout pas le sort de ses enfants, mais aussi parce-qu'un village entier a été détruit, et beaucoup de personnes sont mortes simplement à cause de l'explosion d'une centrale. Un roman à lire et à relire, à faire découvrir !

6 commentaires:

  1. Pas calculé, que doit-il ressentir ?
    Cela me donne a pensé au Tombeau des Lucioles

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  2. "Pas calculé, que doit-il ressentir ? " je n'ai pas compris

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  3. La sortie de son livre précède une catastrophe
    nucléaire
    je ne sais pas mais même en y étant pour rien, il doit être choqué0 cela serai ma réaction

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  4. Pas du tout, le livre est sorti en octobre 2009, donc bien avant !

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