Loulou-Antoine brandit son incapacité à la tendresse comme en étentard. Les bisous, la compassion, les pleurnicheries, c'est pour les autres. Elle avance droit dans la vie, s'agace de la mièvrerie de sa mère et de l'inaptitude de son père à faire des choses simplement, surtout depuis que ses parents sont séparés. De l'énergie à revendre, une lucidité à toute épreuve, un humour acide... Avec ce caractère-là, Loulou-Antoine ne va pas se laisser vaincre, par une petite maladie de rien du tout, qui la fait tomber dans la rue, l'envoie à l'hôpital, lui fait perdre ses cheveux.
Loulou-Antoine n'est une jeune fille comme les autres, elle ne traîne pas avec les enfants de son âge, mais elle voit fréquemment un clochard au parc, sur son banc. Elle ne pleurniche pas, elle n'aime pas les bisous. Puis un jour, elle apprend qu'elle a un cancer, alors tout bascule pour elle. Loulou-Antoine va devoir lutter pour survivre, elle va même perdre ses cheveux. Les parents de Loulou-Antoine séparés, vont décider de vivre sous le même toît pour être près d'elle, mais ce n'est pas un choix très judicieux, les parents se crient évidemment dessus, et cela n'aide pas Loulou à se battre contre cette maladie.
J'ai bien apprécié ce roman, le style d'écriture est simple, compréhensible. Et l'auteur exprime très bien ce que ressent Loulou, ses peines, ses douleurs, et son combat pour survivre. Sur ce, je vous laisse découvrir ce roman.
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