Christophe Léon
Le mois de juin 1962 est très chaud à Oran. Ce jour-là Maurice, dit
Momo, se retrouve seul à la maison avec son petit frère Alain, un bébé
en couches. Ses parents ont disparu, alors Momo part chercher de l'aide
(surtout pour changer les couches d'Alain), mais leur tante Rosine non
plus n'est pas à la maison. Des Algériens en arme défilent dans les
rues. Momo et Alain sont recueillis par le vieil indigène qui leur
vendait des légumes au marché. Il les ramène au bled. Mais il faut
retourner en ville, retrouver les parents. Tout a changé et, de la
famille, nulle trace.
Oran, 1962. Maurice se retrouve seul avec son petit frère encore
bébé dans les rues de la ville, ne savant pas pourquoi il doit se rendre
chez sa tante Rosine, à la demande de ses parents. Quand, il arrive
chez elle, Momo (Maurice) est inquiet, car personne ne répond à la
porte. Puis, en rentrant chez lui, il voit une file de gens, les mains
sur la tête, suivis de prêt par une jeep avec des militaires. Alors
qu'Alain commence à crier famine, un vieil indigène dans une charrette
lui ordonne de monter…
C'est par les yeux et la bouche de Momo que nous découvrons la vie d'un
français dans une ville de l'Algérie indépendante. L'enfant alterne la
description de faits et l'évocation de souvenirs de la vie familiale.
Un roman fort, court, qui parle de la fin de la guerre d'Algérie.
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