vendredi 29 avril 2011

Quelqu'un comme toi

Sarah Dessen

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Scarlett et Halley sont amies pour la vie. Du haut de leurs seize ans, l'avenir est plein de promesses. Mais, cet été-là, Michael, le premier grand amour de Scarlett, se tue dans une accident de moto. La jeune fille découvre peu après qu'elle est enceinte de lui.

Cette fois, c'est Halley la timide qui va devoir soutenir Scarlett à son tour, et tout se complique...


Halley et Scarlett, 16 ans, sont les meilleures amies du monde. Elles sont inséparables, partagent tout, se racontent leurs secrets, échangent leurs vêtements. Scarlett est populaire, alors qu'Halley est timide, et discrète.
A la fin des vacances, avant leur entrée en première, le petit ami de Scarlett, Michael, vient de mourir dans un accident de moto, et c'est Halley qui va l'aider à surmonter cette épreuve. Peu après, Scarlett découvre qu'elle est enceinte de Michael. Plus tard Halley qui est timide, tombe amoureuse de Tristan. La vie ne va plus être pareille pour les deux amies...
J'ai lu ce roman d'une traite en voulant absolument connaitre la suite. Le texte est simple, les sentiments des jeunes filles sont très bien retranscrits. L'auteur nous plonge dans l'univers des adolescentes dès les premières lignes. Sarah Dessen nous offre encore un roman de qualité, mais qui se lit malheureusement trop vite. On s'attache très vite aux personnages qui savent nous charmer, et on a l'impression de se glisser dans leur peau. On se laisse transporter par l'histoire et on arrive tellement vite à la fin. Alors vous attendez quoi pour lire ce roman ?!

lundi 25 avril 2011

On s'est juste embrassés

Isabelle Pandazopoulos

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" -J'ai pas couché avec Walid, je l'ai juste embrassé... Une fois, une seule fois ! C'est ça, la vérité ! Plus je criais, plus elle souriait. -Mais on s'en fout de la vérité, ça compte pas la vérité... Tu comprends pas ça ? Je l'ai regardée un long moment et puis j'ai murmuré : -Non, je comprends pas... Je n'avais plus envie de crier, même plus envie de pleurer, je me sentais juste d'une tristesse à mourir. " 
Un roman bouleversant. Un auteur à découvrir. Un concentré d'émotion à savourer d'une traite. 
"Ça a été aussi soudain qu'une bombe. J'ai perdu Sabrina et j'ai perdu ma mère. D'un coup. Comme j'avais perdu mon père quelques années plus tôt.
Autour de moi, il n'y a plus eu personne."


"Elle a hurlé :
- T'es qu'une pute Aïcha, t'es qu'une sale pute !
Et elle m'a craché dessus. J'avais plus le choix. "Pute", c'est la pire des humiliations. Mon arrêt de mort dans la cité. Et la cité, ça comptait plus que tout. Ca venait avant ma mère. Ou juste après.
Je l'ai poussée en arrière. Elle a crié, surprise, elle n'avais pas vu le coup venir, elle est revenue à la charge et on a commencé à se battre, collées l'une contre l'autre, à taper, taper, taper pour se faire mal..."


"J'en étais sûre, ce serait bientôt écrit sur les murs de l'école, tagué en noir et rouge, et gravé sur les tables, dans les classes, sur les portes des toilettes. Mon nom à côté de celui de Nafi la salope, du CPE qu'on déteste, de tous ceux dont on se moque, mon nom comme une pancarte dans le dos."
Aïcha, quinze ans, vit seule avec sa mère depuis que son père les a abandonnées. Heureusement, il y a Sabrina, sa meilleure amie, et Walid, le frère de Sabrina, qu'elle aime, mais personne ne le sait. Un soir, Walid embrasse Aïcha, et puis après, plus de nouvelles. Jusqu'au jour où une rumeur est lancée au collège par Sabrina, la rumeur dit qu'Aïcha a couché avec Walid. Du jour au lendemain, Aïcha perd tout, son amitié avec Sabrina, son amour pour Walid, sa réputation au collège. Aïcha va alors devoir faire des choix, et donner une nouvelle direction à sa vie. 

L'auteur a très bien su comment écrire l'histoire d'une adolescente qui perd tout juste à cause d'une rumeur. De plus, l'écriture de l'auteur m'a beaucoup plu, elle colle bien au récit, et l'histoire m'a touchée. Dès les premières lignes, j'ai dévoré ce roman, et je n'ai pas pu m'arrêter de le lire. C'est une histoire à découvrir, et à faire découvrir, un livre incontournable. Un petit livre facile et sympathique à lire, que j'ai vraiment apprécié. Un roman qui saura envouter les lecteurs, et qui les laissera sans voix du début à la fin. Je conseille ce roman plutôt aux adolescents.

samedi 23 avril 2011

Vers des jours meilleurs

Marc Cantin

Zack a seize ans et fume régulièrement de l'herbe, lors des fêtes entre amis. Des "fêtes", où Maïa, sa copine, ne s'amuse pas. Des "amis" qu'elle n'aime pas non plus. Maïa n'est pas une fille trop raisonnable. Elle sait simplement ce qu'elle veut. Zack aimerait pourtant lui faire partager ces moments où il plane. Il espère que ça les aidera à franchir le pas... à faire l'amour pour la première fois. Un jour, le fournisseur de Zack et de ses copains leur propose de passer à autre chose. Des ecstasys d'abord, et bientôt un peu de cocaïne, en cadeau. Pour la plupart d'entre eux, le jeu va déjà beaucoup trop loin.
Mais Zack est prêt à essayer...

"Je ne sais plus comment nous étions arrivés là.
Je me souviens seulement des lumières. Elles passaient au travers des corps. Du mien. Des autres.
Rien n'arrêtait les lumières.
Elles étaient blanches, parfois, ou bleues, ouvertes. Les corps s'agitaient. Mon corps s'agitait. Se tordait, se cassait et se redressait.
Et les lumières passaient au travers.
Rien n'arrêtait la lumière."

Zack, fume régulièrement de l’herbe, une activité devenue quotidienne.Plus tard il découvre l'ecstasy, et lorsque Boris, son fournisseur de drogue,
lui offre un cadeau, qui est en fait de la cocaïne, il est prêt à franchir le pas. C’est à ce moment que l'histoire bascule, avec Maïa, la petite amie de Zack.
Zack étant le personnage principal est indispensable dans l'histoire, il a son caractère, est ressemble à tous les jeunes de son âge. Maïa est un personnage très important, elle a un grand rôle dans l'histoire, son caractère m'a plu, mais elle reste mystérieuse jusqu'à la fin. Le récit au présent, est soit raconté par Zack lui-même, ou par un narrateur extérieur, et ça apporte un petit plus à l'histoire.
Ce roman m'a plu, il était intéressant, j'ai lu la fin très rapidement, car j'avais envie de savoir ce qui allait ce passer à la fin. C'est un roman que je recommande fortement, et qui je pense plaira à beaucoup d'adolescents, alors n'hésitez pas à le lire !

vendredi 22 avril 2011

En route pour l'avenir

Sarah Dessen

http://images-booknode.com/book_cover_en_route_pour_l_avenir__54574_250_400Auden est une adolescente parfaite : brillante, jolie, mature, elle a tout pour faire le bonheur de sa famille. Mais sous cette apparence se cache une jeune fille perdue, mal dans sa peau et déboussolée par le divorce de ses parents. Décidée à noyer sa vie dans ses lectures, Auden en oublie presque de vivre. Jusqu'au jour où elle rencontre Eliot, un jeune homme qui partage sa solitude et ses insomnies.

"J'ai pris une décision éclair, de celles qu'on prend dans une situation de vie ou de mort. On n'en était pas là, c'est vrai, mais je n'ai pas réfléchi, j'ai agi dans l'urgence: j'ai plongé la main dans les haricots. J'en ai pris une bonne poignée et je l'ai balancé sur Eliot sans hésiter.
Les haricots ont splashé sur son visage e sur sa tête, quelques-uns ont atterri sur la pointe de ses chaussures. J'ai entendu les autres complétement tétanisés suspendre leur souffle, ça peut paraître incroyable mais c'est vrai! Moi, je ne fixais qu'Eliot, qui clignait des yeux et s'essuyait le nez.
-Oh merde, me dit-il. Tu vas voir ce que tu vas voir!"

"Je me suis penchée et je l'ai embrassé sur le front. Il a levé les yeux et m'a souri. Puis je me suis assise en face de lui, tandis que la serveuse s'approchait et me servait mon café. Tandis que j'envellopais ma tasse bien chaude pour me réchauffer, j'ai senti sa main se poser sur mon genou. Le matin serait là bien assez vite, sans qu'on s'en aperçoive. Mais en attendait, nous avions toute la nuit devant nous et nous étions ensemble. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai profité de l'instant présent."
"J'ai souri et au milieu du Tallyho, au milieu de la nuit mais hors du temps, Eliot m'a embrassé. Ça n'était pas comme je l'avais imaginé, mais ça a été parfait.
Quand on a cessé de s'embrasser, la chanson finissait, mais tout le monde restait enlacé, continuant de danser. J'ai posé ma tête sur la poitrine d'Eliot pour faire durer le plaisir. Le DJ n'avait pas menti. C'était déjà demain. Et mon petit doigt me disait que la journée serait bellicisme."



Auden est insomniaque depuis le divorce de ses parents.  Ses parents souhaitent qu'elle soit célèbre, elle reste donc dans son cercle familial., et ne voit pas beaucoup de gens. Lorsque Auden décide de passer ses vacances chez son père, elle va enfin pouvoir vivre une vie normale d'adolescente et elle va rencontrer Eliot, qui lui aussi est insomniaque.
Grâce à une narration à la première personne, on ressent ce qu'Auden ressent mais également son mécontentement devant sa vie et sa famille. J'ai été touché par ce qu'elle traverse et heureuse lorsqu'elle s'ouvre à la vie, et voit le monde différemment. J'ai vraiment accroché à l'histoire, et comme beaucoup de livre, on a du mal à s'en détacher. C'est très intéressant de suivre le parcours d'Auden pour s'ouvrir à la vie d'adolescente. Eliot et Auden vont peu à peu sortir de ce nuage noir, et finir l'été en beauté... Il y a des amitiés qui se forment, une histoire d'amour qui commence, tout cela fait partie des expériences qu'Auden vit durant ce merveilleux été.
Un roman très sympathique, qui plaira aux adolescentes.

samedi 16 avril 2011

Pas demain la veille

Christophe Léon

Loulou-Antoine brandit son incapacité à la tendresse comme en étentard. Les bisous, la compassion, les pleurnicheries, c'est pour les autres. Elle avance droit dans la vie, s'agace de la mièvrerie de sa mère et de l'inaptitude de son père à faire des choses simplement, surtout depuis que ses parents sont séparés. De l'énergie à revendre, une lucidité à toute épreuve, un humour acide... Avec ce caractère-là, Loulou-Antoine ne va pas se laisser vaincre, par une petite maladie de rien du tout, qui la fait tomber dans la rue, l'envoie à l'hôpital, lui fait perdre ses cheveux.

Loulou-Antoine n'est une jeune fille comme les autres, elle ne traîne pas avec les enfants de son âge, mais elle voit fréquemment un clochard au parc, sur son banc. Elle ne pleurniche pas, elle n'aime pas les bisous. Puis un jour, elle apprend qu'elle a un cancer, alors tout bascule pour elle. Loulou-Antoine va devoir lutter pour survivre, elle va même perdre ses cheveux. Les parents de Loulou-Antoine séparés, vont décider de vivre sous le même toît pour être près d'elle, mais ce n'est pas un choix très judicieux, les parents se crient évidemment dessus, et cela n'aide pas Loulou à se battre contre cette maladie.
J'ai bien apprécié ce roman, le style d'écriture est simple, compréhensible. Et l'auteur exprime très bien ce que ressent Loulou, ses peines, ses douleurs, et son combat pour survivre. Sur ce, je vous laisse découvrir ce roman.

vendredi 15 avril 2011

La guerre au bout du couloir

Christophe Léon


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Le mois de juin 1962 est très chaud à Oran. Ce jour-là Maurice, dit Momo, se retrouve seul à la maison avec son petit frère Alain, un bébé en couches. Ses parents ont disparu, alors Momo part chercher de l'aide (surtout pour changer les couches d'Alain), mais leur tante Rosine non plus n'est pas à la maison. Des Algériens en arme défilent dans les rues. Momo et Alain sont recueillis par le vieil indigène qui leur vendait des légumes au marché. Il les ramène au bled. Mais il faut retourner en ville, retrouver les parents. Tout a changé et, de la famille, nulle trace.

Oran, 1962. Maurice se retrouve seul avec son petit frère encore bébé dans les rues de la ville, ne savant pas pourquoi il doit se rendre chez sa tante Rosine, à la demande de ses parents. Quand, il arrive chez elle, Momo (Maurice) est inquiet, car personne ne répond à la porte. Puis, en rentrant chez lui, il voit une file de gens, les mains sur la tête, suivis de prêt par une jeep avec des militaires. Alors qu'Alain commence à crier famine, un vieil indigène dans une charrette lui ordonne de monter…
C'est par les yeux et la bouche de Momo que nous découvrons la vie d'un français dans une ville de l'Algérie indépendante. L'enfant alterne la description de faits et l'évocation de souvenirs de la vie familiale.
Un roman fort, court, qui parle de la fin de la guerre d'Algérie.

dimanche 10 avril 2011

Le roman de Noémie

Véronique M.Le Normand

J'étais une fille perdue en terminale. J'avais des doutes sur mon avenir, j'ai enquêté sur le passé. Ce passé avait un nom : Noémie. C'était beaucoup plus que mon arrière-grand-mère. Tout a commencé le jour où j'ai reçu ses carnets en héritage : dix minuscules carnets avec des dates, rien que des dates...

"J’avais de la chance. J’aimais le garçon qui m’aimait. J’étais née dans un pays libre, dans une famille aisée, à une époque où il n’y avait pas de guerre, j’avais la possibilité de faire des études. […] Dans sa jeunesse, Noémie, elle, n’avait pas eu de chance."
"-Ma chérie, ce n'est pas l'écriture de mémé Nono. Mémé Nono ne savait pas écrire."

"Les familles sont comme des fleuves traversés par des courants qui influencent parfois leur destinée. La mienne avait pris sa source avec Noémie K. sur un sole aride et que des amitiés étincelantes avaient profondément irrigué."
"J'étais sur le point de me retourner lorsqu'une voix familière, si familière, a mumuré à mon oreille :
-Vous attendez quelqu'un ?
J'ai fermé les yeux, et j'ai laissé mon dos se fondre dans le sien. Je n'avais plus besoin de me retourner, je savais que c'était lui. Florian. Il a ajouté :
-Je le connais ?
J'étais troublée. Je frissonnais. Les larmes aux yeux, j'ai articulé :
-C'est l'homme de ma vie."


Lily est en terminale en banlieue parisienne. Elle correspond par Internet avec son petit ami, Florian, parti au Canada. Puis six mois après la mort son arrière-grand-mère, Noémie, elle reçoit des tous petits carnets vierges avec seulement une année écrite à la plume sur la couverture, de 1917 à 1981. Noémie savait que Lily tenait un journal intime, et a voulu créer une complicité entre elles. Un seul problème : elle était analphabète. Lily veut à tout pris percer le mystère de son arrière-grand-mère. Pour élucider le mystère, elle interroge sa famille.
Lily après avoir trouvé l’homme de sa vie, a besoin de s’approprier ses racines pour aborder la vie adulte.
Ce tome n'est pas pareil que les précédents, car l'auteur ne s'est pas basé principalement sur l'adolescence mais sur la mémoire. C'est pour cela que ce tome n'est pas génial et j'ai moins accroché à celui-ci qu'aux précédents, mais j'attends de lire le dernier tome, pour avoir un avis final.