lundi 30 mai 2011

En plus, c'était pas prévu

Marie-Sophie Vermot

http://images-booknode.com/book_cover_en_plus_c_etait_pas_prevu_27047_250_400 Christine est la meilleure amie de Pénélope. C'est le genre de fille calme et organisée. Elle porte des chemisiers sages et dans ses placards, les vêtements sont rangés par couleur. Christine n'a pas tout à fait quinze ans et elle est enceinte d'un garçon qu'elle ne reverra jamais. Elle n'a rien dit à personne pendant six mois. Pénélope essaie de comprendre. Elle sait qu'elle doit se taire et ne poser aucune question si elle ne veut pas blesser son amie. Elle doit surtout s'habituer à l'idée que Christine a brusquement changé de monde et qu'elle ne peut rien faire pour elle.

Pénélope est la meilleur amie de Christine, qui est une "petite fille modèle", sage, studieuse et organisée. Jusqu'au jour au elle tombe enceinte, et elle a seulement 14 ans. Elle cache ce secret jusqu'à qu'elle en parle à Pénélope, elle est alors enceinte de six mois. Mais les deux amies ne s’entendent pas comme avant, elles ne font plus partis du même monde.
L'histoire commence réellement au moment on nous apprenons cette nouvelle. Marie-Sophie Vermot a décidé de choisir Pénélope comme narratrice, au lieu de laisser témoigner la jeune adolescente enceinte, ce qui est d'ailleurs un choix judicieux. Il nous permet de voir différemment ce sujet traiter très fréquemment. L'auteur à d'ailleurs très bien su comment traiter ce sujet, elle l'a traité avec élégance. L'écriture est vraiment adaptée, elle est simple, compréhensible et fluide.
C'est un très bon roman, où il on y trouve beaucoup de réflexions sur la grossesse, l'amitié, la vie d'une adolescente dont la vie est en train de changer. J'ai dévoré ce livre que je recommande à un publique d'adolescente. Il fera passer au lecteur un agréable moment, tout en lui faisant réfléchir.



jeudi 26 mai 2011

Le mystère du feu

Henning Mankell

http://images-booknode.com/book_cover_le_mystere_du_feu_21646_250_400Pour Sofia, la journée commence toujours de la même façon : elle fixe d'abord ses jambes en plastiques, qu'elle porte depuis qu'elle a marché sur une mine, il y a quatre ans. Puis elle a fait sa toilette, dans la cour, et va chercher de l'eau au puits. Sofia discute souvent avec sa grande sœur Rosa, qui a dix-sept ans et lui raconte de mystérieuses histoires d'amour ! Mais ce matin-là, Sofia sent que rien n'est pareil : Rosa est malade, et Sofia s'inquiète.

"Elle passa en revue les différentes occupations qui l'attendaient. Elle allait tout d'abord fixer ses deux jambes en plastique. Elle les portait depuis le jour où elle avait marché sur une mine et où Maria avait trouvé la mort. [...] 
Puis comme chaque matin, Maria allait disparaître. Vêtue de sa robe blanche, elle allait se dissiper dans la lumière du soleil, comme aspirée par elle.
Les journées commençaient toujours de la même manière : Sofia attrapait ses jambes appuyées contre la paroi et Maria apparaissait."
"Il faut que le feu vienne à mon secours, se dit-elle. Il faut qu'il m'explique le sens de la mort de Rosa. Le sens de nos vies. Il doit bien y avoir une raison à tout ça. Le mystère est certainement difficile à percer, mais il y a forcément une explication."
"Rosa se bat avec la mort, pensa-t-elle. Rosa lutte pour vaincre sa peur de mourir et sa peine d'avoir eu une vie trop courte."
"Maintenant elle savait ce qu'était le bonheur. Elle n'avait plus besoin d'interroger le feu. La réponse  était là où elle devait la chercher : à l'intérieur d'elle-même.

Sofia a perdu l'usage de ses jambes et sa sœur, Maria en marchant sur une mine, il y a 4 ans. Depuis elle porte des jambes en plastiques qu'elle doit mettre tous les matins. Il lui reste une sœur, Rosa, et deux petits frères. Elle s'entend bien avec sa sœur et lui parle souvent, mais elle ne va pas pas à la boutique Hassan, où sa sœur va très souvent, et elle ne sait pas ce qui y fait sa sœur. C'est là-bas qu'elle attrape une terrible maladie : le sida... Dans ce roman nous allons suivre la vie de la famille de Sofia qui attend avec appréhension la mort de Rosa... Cette famille qui a déjà tant vécu, la mort de Maria et de leur père, mais aussi la pauvreté qui est bien là.
Ce livre est émouvant, l'auteur a très bien su comment aborder les sujets ; le sida, la vie dans un village en Afrique. On a beaucoup de peine pour cette famille qui a déjà du tant souffrir. L'écriture est simple, compréhensible, et fluide. L'histoire est très bien travaillé, les personnages ont tous une personnalité bien à eux. Sofia est ouverte, et simple d'esprit, j'apprécie beaucoup son caractère. J'apprécie moins celui de Rosa, même si on peut un peut la comprendre, elle est méchante avec sa sœur et elle devient enfermé quand elle apprend sa maladie. Le caractère de la mère est appréciable, elle joue très bien son rôle de mère. J'ai vraiment apprécié que l'auteur mélange plusieurs sujets.

mardi 24 mai 2011

Dernier jour de beau avant la pluie

Marie-Sophie Vermot

http://img.over-blog.com/300x451/0/36/27/98/photos-4/Dernier-jour-de-beau-avant-la-pluie.jpgVoilà deux ans que Chloé n'est pas revenue au cabanon, dans cette maison de rêve et d'enfance, aux murs épais en pierres sèches, dans cet endroit sauvage, coupé du monde, au bord d'une rivière, avec sa table de bois autour du tronc d'un platane.
Elle n'est pas revenue depuis que Béryl, sa sœur jumelle, est morte, écrasées dans une rue de Barcelone, lors d'un séjour linguistique.
Chloé n'avance plus. Elle est tendue, pessimiste, elle n'arrive plus à vivre.
Alban, son frère, et Félicien, son meilleur ami, tous deux étudiants en médecine, sont là, comme d'habitude. Mais eux aussi lui rappellent le passé.
Alors, pour essayer, Chloé a invité une intruse, une nouvelle, son amie Madeleine va partager sa chambre, occuper le lit de Béryl.
Mais ce n'est pas son genre de combler les vides. Madeleine est trop vivante pour cela.

"Ce n’était pas possible qu’une femme pareille, même diplômée, même rompue à la pratique des adolescents en état de souffrance, soit en mesure de lui donner un coup de main efficace. Ce n’était pas possible d’accorder un crédit à cette Mme Veigne, parce qu’à l’instant précis où la voiture fonçait sur Béryl, ce matin-là, Chloé était tranquillement assise dans la salle de cours, près de sa voisine, une certaine Mathilde Lemonnier, qui venait de la faire rire en imitant à la perfection un tic de leur professeur. Au moment où sa sœur se faisait écraser, Chloé n’avait rien ressenti, ni impression, ni douleur, nada.
En sortant de chez la psychologue, Chloé avait eu la certitude que personne ne pouvait rien pour elle…"


"Ce matin-là, quelqu'un était entré dans la salle de cours de Chloé afin d'avertir le professeur que l'une de leurs élèves venait d'être transporté à l'hôpital dans un état très grave, une élève du groupe C, Béryl Esposito ; cette jeune fille n'avait-elle pas une sœur inscrite dans le groupe B ? [...] Des silhouettes s'agitaient. Des bras se tendaient dans sa direction ; puis le noir avait tout obscurcie, et quand elle avait repris connaissance dans le cocon de l'infirmerie, elle avait appris que sa sœur était morte."


Chloé a 18 ans, elle a un frère aîné, Alban et son meilleur ami est Félicien, elle avait une sœur jumelle. Celle-ci est morte depuis presque 2 ans, dans un accident de voiture pendant un séjour linguistique à Barcelone. Depuis Chloé n'est plus la même, elle est triste, mélancolique, et elle n'arrive pas à s'en remettre. Chloé croit qu'elle est responsable de cette accident. Pendant les vacances d’avril, tous les trois décident de partir réviser pour leurs examens de fin d’année dans le cabanon des parents d’Alban et Chloé qui se situe en Provence. Chloé propose à son amie Madeleine de les accompagner. Cette dernière est devenue très proche de Chloé en faisant connaissance en classe.


Si le premier jour au cabanon est un joyeux moment de complicité, cela ne va pas durer. Au bout de deux jours à peine, Madeleine et Félicien tombent amoureux. Alban, le plus sérieux des quatre, veut bien s’amuser mais il est là aussi pour réviser. Quant à Chloé, elle est rongée par une culpabilité qui l'accable chaque jour davantage.
Dans ce roman pour des adolescents, Marie-Sophie Vermot nous parle de ce sujet avec grâce. Les tourments de ces adolescents y sont décrits avec justesse. Le titre "Dernier jour de beau avant la pluie" évoque très bien ce qui va se passer dans ce roman. On sent donc que quelque chose de grave va arriver mais on ne peut qu’attendre et voir ce qui va malheureusement arriver... Les personnages de cette histoire sont tous très bien travaillés. Ils ont une véritable personnalité et ils paressent réels. Ils ont chacun leurs qualités et leurs défauts.La réflexion sur le deuil est elle aussi très intéressante. Chacun est allé mieux plus ou moins vite après la mort de Béryl, sauf Chloé. On ressent très bien ce que Chloé a sur le cœur, on comprend son chagrin, et on la voit renaitre dans ce roman, elle renaitra grâce à son amie, Madeleine.  Un très jolie roman, certes triste, mais doux et simple. Le lecteur se laissera emporter par l’histoire très rapidement.

"Marie-Sophie Vermot ne s’en cache pas : c’est pour cicatriser des douleurs de jeunesse qu’elle s’est mise à écrire. Pour avancer et pour construire. Et parce que les mots bercent sa vie depuis qu’elle a appris à écrire et qu’ils l’enchantent. Son thème de prédilection : l’adolescence et ses tourments, ses culpabilités, mais aussi ses départs. Elle l’aborde une fois encore avec ce nouveau roman Dernier jour de beau avant la pluie paru à L’École des Loisirs dans la collection Medium.
Comment devenir adulte ? Qu’est-ce qui fait que la vie va prendre ce sens-là et pas un autre ?"

dimanche 22 mai 2011

Athènes autrefois puissante

Marie-Sophie Vermot



http://img.over-blog.com/198x299/0/36/27/98/photos3/Ath-nes-autrefois-puissante.jpgLe jour où elle a appris, par une lettre froide, que ses parents décidaient de divorcer, Danaé a vu tous ses repères disparaitre, toutes ses fondations s'écrouler. Elle a cru devenir folle. Elle a cassé le mobilier de la salle de classe, sauté à la gorge d'un professeur. Il a fallu l'enfermer.
En convalescence chez ses grands-parents dans le sud, élève d'un lycée très particulier qui accueille les adolescents en souffrance comme elle, elle s'entend dire par la directrice : "Ici, tu verras, tu vas te sentir renaître."
Mais renaître, Danaé a besoin, c'est d'avancer, de se sentir en marche vers quelque chose de meilleur. L'âge adulte, peut-être ? Sa rencontre inopinée avec Florence, une calligraphe à la sérénité contagieuse, qui l'écoute et l’accueille dans son atelier, lui fait entrevoir qu'il y a une vie après les blessures.

"C'était l'un des nombreux avantages de cet endroit. Vous donner l'impression constante que vous valez quelque chose. Que nous n'êtes pas une merde."
"Casser une dizaine de chaises, renverser les tables d'une classe entière, balayer les livres et les cahiers du professeur de maths, puis les réduire en miettes sous ses pieds, gifler cette même prof de maths et lui cracher au visage, tout cela n'avait pris à Danaé que quelques minutes. Quelques minutes pendant lesquelles les élèves de la classe avaient semblé pétrifiés, le dos collé contre le mur du fond comme s'ils voulaient s’y enfoncer, au point que personne n'avait eu l'idée d'aller chercher du renfort, jusqu'à ce qu'un puissant cri de douleur sorte de la bouche de Danaé, tandis qu'elle s'effondrait sur son champ de bataille, la gorge en sang."
"-Ici, tu verras, lui avait affirmé Mimi, tu vas te sentir renaître.
Danaé n'avait pas envie de renaître. Continuer à vivre, à présent qu'elle en connaissait la difficulté, ne lui disait rien, alors renaître, replonger dans les mensonges qui avaient peuplé son enfance : non. Cent fois non."
"-Les obstacles n'existent que dans notre imagination, dit-elle à Danaé qui l'écoutait fascinée."

Danaé a 15 ans, elle n'est plus la même depuis que ses parents ont divorcés. Elle a cassé des chaises, renverser des tables, cracher et gifler son professeur de math, déchiré les livres de son professeur. Après ça, ses parents décident de l'envoyer dans un lycée assez particulier qui accueille des adolescents en souffrance comme elle. Ce lycée ce situe dans la ville de Beaulieu, dans le sud de la France, où vivaient ses grands-parents maternels. On va lui dire qu'elle va se sentir renaître dans ce lycée, mais Danaé n'a aucunement envie de renaître, elle veut simplement avancer.
J'ai beaucoup apprécié ce roman de Marie-Sophie Vermot. Je n'avais jamais pensé avant de lire ce roman que le divorce pouvait autant détruire... J'ai eu beaucoup de peine pour cette adolescente qui avait l'air de temps souffrir, d'avoir tant enduré. Le titre est très étrange, en fait, il fait allusion aux paroles de la mère de Danaé, avant le divorce. Encore une fois le style d'écriture est simple, compréhensible, adapté au roman. L'histoire est crédible, bien imaginé, bien travaillé et magnifique. On voit cette adolescent qui avance après les douleurs, elle est courageuse, ça c'est clair. Néanmoins ce qui se passe à la fin avec Florence est en trop. C'est beaucoup trop pour une adolescente...
Un roman magnifique, qui plaira aux adolescents, et qui aidera ceux qui sont dans le cas de Danaé.
A force d'avoir lu des livres de Marie-Sophie Vermot, j'ai remarquais qu'elle aimait beaucoup les prénoms peu connu.

samedi 21 mai 2011

Esclave !

Pascale Maret

http://media.librairiedialogues.fr/49/attachments/large/7/1/7/000795717.jpg
Elle a 10 ans, elle est noire, elle n'a plus de nom.
Capturée en Afrique, embarquée vers l'Amérique, elle est vendue sur un marché du Venezuela. Esclave! Baptisée Ana, la fillette travaille dur, s'acclimate tant bien que mal à sa nouvelle vie. Elle apprend vite, trop vite... Beaucoup la jalousent. La voilà accusée d'une faute qu'elle n'a pas commise. Fouettée, humiliée, Ana décide de fuir. Mais retrouver la liberté est une longue lutte... 


Une histoire d’esclavage, à la fin du XVIIIe siècle, au Venezuela.
C'est l'histoire d'Ana, dix ans. Elle a été vendue comme esclave, sur le marché de Caracas, au Venezuela, elle est seule, sa mère est morte son père a été emmené par d'autres chasseurs d'esclaves. Elle échoue dans une riche famille de planteurs, et travaille dans la maison des maitres. Au fil du temps sa vie s'améliore, le précepteur des enfants des maitres, Antoine, tombe d'affection pour la fillette et il lui apprend à lire. Malheureusement un jour, par la faute de la fille des maitres, un accident survient et elle brule un des fils des maitres au visage, elle est renvoyer, contrainte d'aller travailler dans les champs. Pendant son transfert dans les champs, elle prend la fuite...
Ce texte est tout d'abord un grand roman d’aventures, plein de rebondissements. On suit la vie d'esclave d'Ana, qui est alterner avec des périodes où des drames surviennent et d'autres où Ana continu sa vie tranquillement. Un très beau roman sur l'esclavage. L'écriture est très agréable et elle enrichit ce livre. De plus des explication sur l'esclavages sont donnés au fil de notre lecture, ce qui est vraiment très intéressant. Le récit n'est pas fictif, et il est cohérent avec la période historique. Ce roman est à lire, il plaira aux petits et aux grands.

jeudi 19 mai 2011

Zero, le monde

Frédérique Martin

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/4/3/4/9782844203434.jpgDominic a la rage conte le monde, mais c'est réciproque. Au collège il traine avec les derniers de la classe, après le collège il traine avec les trainards. Des fois la vie c'est pas marrant, et Dominic a bien l'intention de ne pas se laisser faire. Heureusement, il y a des rencontres qui vous remuent, qui vous réconcilient avec le monde. Heureusement il y a, parfois, une fille pour vous obliger à réviser votre anglais, pour vous chavirer le cœur. Celui qui n'a jamais fait sourire une fille qu'il aime, celui-là ne sait rien du bonheur.

"La vérité, c'est qu'ils sont contents quand on récolte des boules. Les profs, ils ne veulent pas qu'on y arrive, ils veulent qu'on coule. Ils se vengent sur nous parce qu'ils n'aiment pas leur travail. Ils nous détestent pour ça et nous, on les déteste aussi. Ils veulent qu'on souffre comme eux, ils veulent qu'on rate comme eux. Et ils finissent par avoir raison, on devient rien."

"Les adultes, ils disent : « Ces jeunes, on ne les comprend pas. Ils boivent, ils fument, ils se droguent, ils gueulent pour un rien. Ils rendent leurs parents mabouls. » Ils disent aussi : « De mon temps…le respect se perd…tout fout le camp. » C’est les grands qui assomment les petits et pas l’inverse, il faudrait comprendre ça à la fin. Il y a quelque chose qui pèse sur nous de toutes ses forces, qui nous écrase certains jours. Où va-t-on trouver la force de résister ? "

Dominic n'est pas un très bon élève, il boit et fume en cachette avec son copain, Manu. Ses parents ne disent rien, et le laissent faire. Puis, un jour Meredith arrive, et Dominic tombe amoureux… Un événement inattendu, va jouer en sa faveur ; les parents de Meredith souhaitent qu'il la raccompagne après les cours. Peu après Manu meurt, il s'est fait écrasé par une voiture, Dominic a donc encore plus besoin de l'amitié de Meredith.
Va t-il avouer à Meredith qu'il l'aime ? C'est ce que vous découvrirez dans ce roman.
Dominic et Meredith, on tout qui les opposes, Meredith est plus la jeune fille modèle, et Dominic la racaille, mais ils vont s'aimer. J'ai vraiment aimé le choix de l'auteur des personnages, ils sont tous différents, n'ont pas beaucoup de point commun, et leur alliance est assez amusante.
C’est une histoire d’amour et d’amitié, qui se lit à tout âge. L'auteur a utilisé un langage d'adolescent un peu trop vulgaire, qui n'est pas très agréable à lire. L'histoire est bien, mais pas assez travaillé, pas très plaisante à lire. Le lecteur appréciera surement le personnage de Meredith, qui a sa personnalité et sait ce faire respecté des garçons. Le comportement des parents de Dominic n'est pas à suivre, et on sait d'où vient le comportement de Dominic qui est un peu dur avant de rencontrer Meridith. Malgré des petits "défauts" j'ai bien apprécié cette lecture.

mardi 17 mai 2011

Cinq

Marie-Sophie Vermot

http://www.images-chapitre.com/ima2/original/715/127715_2787525.jpgFleur et Will sont jumeaux, complices de toujours malgré leurs différences. Mais Will est victime d'un grave incident ferroviaire. Sévèrement brûlé, il plonge dans le coma. A son réveil, momie toute entière absorbée dans la souffrance, il ne prononce plus un mot. Les parents, transis d'inquiétude, pensent que seule Fleur peut ramener son frère vers la vie. Pourtant Fleur se tient à distance et redoute de voir Will. Elle se sent incapable d'accomplir le miracle que sa famille attend..

Une famille de cinq enfants, se voit basculer vers le désarroi quand Will, le fils aîné et le frère jumeau de Fleur est gravement blessé lors d'un accident ferroviaire. Après être sorti du coma, il semble allait mieux, et toute la famille croit en sa guérison. Fleur, sa soeur jumelle, ne le reconnaît plus, il n'arrive plus à parler... L'état de santé de Will se détériore, ses parents s'inquiètent et l'humeur à la maison est plutôt morose.
Voici un roman triste, émouvant et bouleversant, sur un sujet grave. L'histoire est surtout centrée sur les sentiments d'une adolescente, mais aussi sur ceux de la famille. Cette famille qui est chamboulée par ce qui vient de se produire. D'ailleurs j'ai vraiment aimé comment l'auteur nous a décrit cette rude épreuve. C'est un grand sentiment de désemparement qui empare alors la famille avec ce drame.Ce roman nous montre la difficulté qu'une famille a à affronter la maladie d'un proche. Il parait très réelle, et ne parait aucunement fictif. L'écriture de l'auteur est fluide, légère, compréhensible et correspond très bien au récit. L'histoire est triste certes, mais très belle. Marie-Sophie Vermot m'a encore épaté ! Fleur est une adolescente très attachée à son frère, quand l'accident survient elle a peur de voir son frère et ne sait plus quoi faire, elle se sent désemparer. Dans le livre, il y a aussi les deux plus jeunes de la famille, Ugo 3 ans, et Madeline, 6 ans, n'oublions pas Blanche qui a 14 ans. L'auteur nous montrent très bien leurs sentiments. C'est vrai qu'ils peuvent avoir plus de mal à comprendre ce qui se passe, surtout les deux plus jeunes. Le lecteur a tout autant peur que la famille, que Will meurt soudainement... J'ai compris le titre à la fin du roman, et je l'ai trouvé très adapté à l'histoire.
Un roman à lire, vous ne regretterez pas de l'avoir lu !

Vous ne connaitrez pas son site ?

samedi 14 mai 2011

Un soir, j'ai divorcé de mes parents

Rachel Hausfater

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/8/2/9782844207289.jpgC'est décidé, il divorce... de ses parents. Chacun son tour ! Pas pour tout les temps, bien sur. Mais un week-end sur deux, il part, seul, à l'aventure, pour se chercher et peut-être se trouver. Au fil des mois, il va découvrir l'ivresse de la liberté et apprendre à regarder ses parents et la vie d'un autre œil.


Après le divorce de ses parents, le garçon a beaucoup de mal à digérer, il prend la décision de divorcer de ses parents. C'est sa façon à lui de manifester son mécontentement, son chagrin. Il choisit de se réfugier dans la chambre de bonne de ses grand-parents, un week-end sur deux. Sans que personne ne soit au courant.
Ce roman raconte le parcours d'un adolescent qui se cherche, qui choisit de s'éloigner de ses parents pour mieux se trouver. Ce garçon doit apprendre à accepter le choix de ses parents. Un divorce, c'est quelque chose qui détruit. Heureusement après on se reconstruit, c'est ce que va essayer de faire ce garçon. C'est vrai que c'est quand même assez étrange et peu crédible ce que fait cette adolescent, c'est d'ailleurs ce qui rend ce livre trop fictif. Comment un adolescent peut partir deux jours sans que ses parents sans rendent compte ? De plus, le style d'écriture est trop travaillé, elle fait trop allusion à un poème, c'est sympathique, mais énervant à la longue. L'adolescent est trop mature, il y a trop de réflexions sur le divorce de ses parents, toutes ses petites chose sont vraiment dommage. Certes le roman est sympathique, mais pas génial.

jeudi 12 mai 2011

Mais il part...

Marie-Sophie Vermot

http://www.decitre.fr/gi/94/9782844205094FS.gifParce qu'il a besoin d'argent pour s'offrir la guitare électrique de ses rêves. Saul accepte de promener quelques heures par semaine une chienne qu'il a sauvée. L'occasion de s'éloigner de ses parents, de ses révisions du bac français, d'être autonome. Au fil des jours, Saul va nouer une amitié avec le propriétaire de la chienne, atteint du sida...

Saul fait la connaissance de Kyle, dont il a sauvé la chienne Lola. Kyle l’engage pour promener cette chienne deux fois par semaine. Mais Kyle a le sida, son compagnon est mort deux ans auparavant, et lui en est au stade terminal, il refuse de prendre ses médicaments. Pour Saul ce n’est que l’argent qui l’intéresse, pour pouvoir s'acheter une guitare électrique. Il décide pourtant de n'en parler à personne...
Ce roman traite plusieurs sujets intéressants ; le sida, l'homosexualité, et la vie d'un adolescent. Le tout assemblé donne un roman fort sympathique, qui se dévore rapidement, et qui nous donne un autre avis sur le sida et l'homosexualité. L'auteur a su comment assemblé ces sujets avec harmonie, elle a su comment envouté le lecteur avec ces mots si touchants. L'histoire est très touchante, et quand on apprend que Kyle a le sida on devine presque la fin..., quelques lignes plus loin quand le lecteur apprend qu'il est homosexuel, on ne sait plus comment réagir. C'est une histoire assez dur, qui touche le lecteur. Marie-Sophie Vermot nous a encore concocter un magnifique roman, qui est assez spécial. Alors vous attendez quoi pour lire ce roman ?!

mercredi 11 mai 2011

La danse interdite

Rachel Hausfater-Douieb

http://www.decitre.fr/gi/93/9782844200693FS.gif 
Dans un village en Pologne, Perla et Wladek s'aiment. Ils sont trop jeunes et trop différents. Perla est juive, Wladek ne l'est pas : on les sépare. Perla est envoyée rejoindre son père, immigré aux Etats-Unis. Mais c'est seule qu'elle démarre sa nouvelle vie, avec l'enfant né de son amour interdit. Quelques années plus tard, partie chercher sa mère pour la ramener en Amérique, Perla arrive en Pologne en même temps que les envahisseurs allemands.

Dans un village en Pologne, il y a Perla qui est juive et Wladek, tout deux s'aiment, mais leur amour n'est pas possible. Perla par pour l'Amérique rejoindre son père, car elle a fait une énorme bêtise, et selon sa mère c'est mieux qu'elle parte. Perla est enceinte de Wladek...
Quatre ans plus tard, elle part chercher sa mère et ses frères, mais elle arrive en Pologne même temps que les Allemands...
Ce roman est très bien, car d'une part, il traite plusieurs sujets ; l'extermination des Juifs pendant le 2eme guerre mondiale et la vie d'une adolescente, qui devient mère. D'autre part, l'histoire est très bien écrite, émouvante, et fascinante. Ce livre nous permet de voir la 2eme guerre mondiale et l'extermination des Juifs d'une autre façon, que j'ai tout à fait apprécié. La description du ghetto est terrible, elle n'est pas complète, mais disons qu'elle est très intéressante, elle permet d'apprendre d'avantage d'informations sur les ghettos.
En bref, c'est un livre à lire, qui intéressera surement beaucoup d'adolescents.

mardi 10 mai 2011

Deux fois rien

Marie-Sophie Vermot

http://www.decitre.fr/gi/25/9782844204325FS.gif 
De ce voyage en fin de troisième en Irlande, Nuala gardera le souvenir toute sa vie. Elle est enceinte, même pas amoureuse, une histoire idiote dont elle a honte. Et maintenant voilà, elle entre en seconde, l'accouchement est prévu pour Noël. Où sont partis l'insouciance, la légèreté, les rêves ? Au fil des semaines, Nuala s'alourdit. Sa nouvelle responsabilité l'écrase. Pourtant sa famille accueille la future naissance avec sérénité, trop peut-être, en tout cas beaucoup mieux qu'elle... 

Nuala qui a 15 ans tombe enceinte. Elle ne l'a fait qu'une fois, pendant un voyage scolaire en fin d'année, en Irlande. Le père, elle ne le reverra jamais, elle ne l'a même pas aimé... Nuala regrette profondément ce qu'elle a fait, et elle ne veut plus entendre parler du père. Elle décide de garder le bébé, malgré les protestations des ses parents. Nuala a beaucoup de chance, elle a une famille très compréhensive, ce qui l'aide beaucoup.

La relation, entre Nuala et sa mère est celle d'une relation mère-fille à l'adolescence, cette relation d'ailleurs ne fonctionne pas trop surtout à cause du bébé, Nuala ne supporte pas que sa mère s'en occupe. La première de couverture nous parle beaucoup, elle m'a tout de suite plu, et j'ai eu envie de lire ce roman. Ce livre est très bien écrit, il retranscrit la vie d'une adolescente qui tombe enceinte à 15 ans. L'auteur a encore su séduire le lecteur, une fois encore, l'écriture est simple, fluide et compréhensible. C'est un roman émouvant, que j'ai énormément apprécié. Les adolescents, filles et garçons, aimeront surement ce roman qui mérite d'être lu !

samedi 7 mai 2011

Rien à perdre

Marie-Sophie Vermot

http://www.decitre.fr/gi/98/9782844205698FS.gifComment survivre lorsqu'on est responsable de la mort de sa petite sœur ? Tess conduisait le tracteur qui a écrasé Sita. Depuis elle a renoncé à tout, y compris ses études d'agriculture qui lui tenaient tant à cœur. Elle a obéi à son père, elle est partie loin de lui, loin de la maison, travailler dans le restaurant de sa tante. Pourtant quelqu'un d'autre a voix au chapitre, quelqu'un dont on ne parle plus à la ferme : la mère des enfants, partie peu de temps après la naissance de Sita. Tess décide de la retrouver. En chemin, elle croise Adam et son petit frère. Ces deux-là, la vie ne les a pas épargnés. Eux non plus ne renoncent pas à leurs rêves...

La petite sœur de Tess est morte, elle est morte pendant que Tess conduisait un tracteur. L'adolescente s'en veut à mort. Son père décide de l'envoyer chez sa tante, pour qu'elle travaille en tant que serveuse. Sa mère étant partie quand elle était plus jeune, pour poursuivre son rêve ; devenir danseuse, Tess décide de partir à sa recherche pour l'avertir.
C'est un très beau roman qui mérite d'être lu. Les sujets sont très bien traités. L'auteur a su employer des mots justes et compréhensibles pour parler de ces retrouvailles, entre Tess et sa mère. Je trouve quand même la rencontre d'Adam et son petit frère en trop, elle est trop irréaliste, vous verrez pourquoi par vous-mêmes en lisant ce livre, c'est mon seul regret, mais ça ne m'empêche pas d'avoir apprécié énormément ce roman. Marie-Sophie Vermot nous offre encore un super roman.


(Je m'excuse pour le retard, j'ai manqué de temps, et désolée si mon avis n'est pas trop constructif.)

mercredi 4 mai 2011

Des barreaux plein les yeux

Marc Cantin

http://www.images-chapitre.com/ima2/original/572/1409572_3302316.jpgMarie est en prison. Elle a treize ans. Le juge des enfants voudrait comprendre comment la vie de cette adolescente sans histoire a basculé.
Doucement, il apprivoisera Marie pour qu'elle commence à parler. Elle lui racontera alors Jérôme, ce garçon plus âgé qu'elle aime, leur cavale, puis sa trahison. Elle lui racontera comment on peut vouloir tuer par amour quand on a treize ans...

Par amour pour Jérôme, Marie, 13 ans, a tout quitté, elle a suivi Jérôme  prête à aller jusqu’au meurtre, à tout détruire sur son passage. Le juge pour enfants cherche à comprendre, comment elle a pu en arriver là, dans la cellule où il est venu lui rendre visite.
C'est une histoire très dur, très touchante, et on voit comment la vie de Marie a basculé simplement par amour. Malgré cela, j'ai trouvé le récit trop court, et pas assez développé, de plus j'ai eu du mal à suivre le récit de Marie, les événements s'enchaînaient trop rapidement à mon goût.
J'ai quand même apprécié la dernière partie du roman, qui est très importante pour l'histoire parce que nous découvrons l'héroïne quand elle sort de prison.
C'est pour ça, que je ne recommande pas tellement ce roman, mais il plaira surement à d'autres personnes !

mardi 3 mai 2011

Tout le monde est une idole

Marie-Sophie Vermot

http://www.actusf.com/spip/IMG/jpg/ToutLeMondeIdole.jpg Matthias Vernier insouciany, drôle et chahuteur, entré à 13h40 en salle de math, ne sera plus jamais le même. Mademoiselle Prince est morte, avec elle les 28 autres élèves de la seconde 4. Matthias est le seul rescapé. Oublier, refuser le chagrin, le désespoir, ne plus en parler, jamais, Matthias part au sud de l'Italie, chez ses grands-parents.
Au soleil rien n'est pareil, mais échappe-t-on à son histoire ?

"Ouvrir les yeux, après la tragédie, avait été terrifiant. Survivant, c'était l'une des premières paroles qu'il avait entendues. Seul survivant d'une classe livrée à la frénésie d'un fou."


"Florian Doze, le meilleur ami de Matthias, avait lui aussi rêvé de devenir célèbre. Florian jouait de la guitare électrique dans le groupe qu'il avait formé avec d'autres types du lycée.
Trois d'entre eux étaient morts aujourd'hui, et le sang de Florian avait coulé sur Matthias, laissant au tuer la certitude qu'il avait accompli sa tâche et que personne ne sortirait vivant de cette classe de seconde. C'était à Florian que Matthias devait sa vie. Le sang de Florian l'avait sauvé."


La vie de Matthias bascule le jour où un ancien lycéen tue sa prof de math et les 28 autres élèves de la seconde 4.
Pour tenter d'oublier, Matthias part vivre chez ses grands-parents dans un village au sud de l'Italie. Mais va t-il réussir à oublier ?
C'est un roman qui m'a beaucoup touchée, et je me suis très vite attachée à l'adolescent. L'auteur a su employer des mots simples, justes et corrects. Elle a su nous montrer la détresse de cet adolescent, qui avait besoin d'énormément de soutien. Par contre, je n'ai pas réussi à comprendre le titre, qui je trouve, ne va pas avec l'histoire. Ce roman est basé sur la détresse de cet adolescent, mais aussi sur ses racines. De plus ce roman reste réel et ne part pas dans des choses incohérentes.
Un livre à lire sans hésitation qui saura charmer le lecteur.

dimanche 1 mai 2011

La lettre déchirée

Ella Baleart

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Pas facile d'avouer qu'on ne sait pas lire à treize ans, alors qu'on redouble sa sixième ! Depuis le départ de son père, quand il était petit, Stéphane vit muré dans la solitude et le silence, cachant son ignorance à tous, même à sa mère. Mais son secret lui pèse de plus en plus.Stéphane pourra-t-il le taire longtemps ? 
C'est l'histoire de Stéphane, 13 ans, qui redouble sa sixième. Il ne rêve que d'embarquer comme marin, dès qu'il en aura l'âge. Ce roman dévoile les stratégies et les astuces de Stéphane pour cacher à ses professeurs et sa famille qu'il ne sait pas lire. La souffrance de cet adolescent est poignante. Mais néanmoins je n'ai pas été captivée par cette histoire.
C'est vrai que le style d'écriture est simple et compréhensible.