Pierre Bottero
Brune a quatorze ans et partage tout son temps entre le collège et ses copines. Pourtant, il lui manque une véritable amie. Celle à qui l'on raconte ses joies et ses peines. Un jour, Sonia arrive dans sa classe. Brune comprend tout de suite que Sonia sera cette amie dont elle rêve. Mais Sonia cache un lourd secret.
Brune décide d'aider son amie... pour la vie !
Brune est une adolescente mature, ouverte, mais elle cherche une amie à qui confier ses secrets. Puis un jour elle rencontre Sonia, une jeune fille réservée qui est atteinte d'une leucémie. Brune va tout faire pour soutenir son amie, elle va se battre avec elle, l'aider à surmonter cette épreuve. Ensemble elle parviendront à surmonter toutes ces épreuves.
Le style est très simple, compréhensible, tout ce qu'ils faut pour faire un bon roman. Ce livre est émouvant, sensible et réaliste et il nous permet de comprendre l'amitié. Ce roman nous fait comprendre que l'amitié est plus fort que tout, que la maladie peut être vaincue avec de l'espoir et du courage. L'auteur a su nous montrer toutes les épreuves que des amies doivent surmonter si l'une est malade, il nous a fait comprendre les joies, les peines, qu'ont ressenties Brune et Sonia. Les personnages ont tous quelque chose qui les différencie, j'ai apprécié la grand-mère un peu "sorcière", qui sait à l'avance ce qui va arriver à sa petite fille (Brune), et qui fait tout pour l'aider. La mère de Brune surmonte difficilement cette épreuve, elle vit seule et cela ne l'aide pas, malgré cela, elle essaye d'aider sa fille, et l'arrivée de Brune lui permet de se détendre. La petite sœur de Brune est très coquine, mais elle arrive à comprendre que Sonia est malade et elle doit être gentille avec elle. Quant aux amis de Brune ils n'agissent avec aucune maturité et n'essayent pas de connaître un peu mieux Sonia, qui au fond est une adolescente formidable. J'ai été dégoutée par le comportement des élèves de son collège qui se moquaient de Sonia puis de Brune, mais ça reflète exactement le comportement des adolescents maintenant.
lundi 28 mars 2011
Dans la nuit du débarquement
Geneviève Duboscq
5-6 juin 1944. Geneviève a douze ans lorsqu'elle assiste, incrédule, au largage de la 101e division aéroportée sur Sainte-Mère-Eglise. Le débarquement que toute la France attend est arrivé, juste sous ses yeux ! Mais les parachutistes étant en grand danger, Geneviève et son père parcourent en barque les marais et sauvent la vie de 350 soldats américains.
« - S’il vous plaît, madame, je voudrais écrire un petit mot à ma famille. Auriez-vous une feuille de papier et une enveloppe ?
Son regard si triste devient suppliant.
- Je vais mourir aujourd’hui, madame. Je sais que je ne reverrai plus jamais les miens.
- Quelle idée ! Vous n’avez pas fini de dire des choses pareilles ? Vous êtes en bonne santé, pour vous la guerre est finie. Alors pourquoi voudriez-vous mourir ? Votre femme ne serait pas contente si elle vous entendait.
- Les Américains, tout à l’heure, vont m’emmener. Je sais ce que cela signifie pour moi.
- Vous dites n’importe quoi. Les Américains sont des hommes d’honneur. Ils ne tireront pas sur un adversaire désarmé.
Maman a parlé fermement. Douloureusement, l’Allemand précise :
- Vous n’avez pas compris, madame. Ce ne sont pas les Américains qui vont me tuer.
Alors maman comprend. Elle cache son visage dans ses mains et s’écrie :
- Oh non, ce n’est pas possible ! Vous ne voulez pas dire que …
- Hélas, oui, madame.
Il sait, lui, que les Allemands qui le verront dans la jeep aux côtés des Américains vont le prendre pour un traître et l’abattre en priorité. A moins qu’ils ne fassent pas de différence et tirent d’office sur tout ce qui bouge. De toute façon, l’officier se sent perdu. Irrémédiablement.
- Voilà pourquoi je tiens à écrire une dernière fois à ma famille.
Posant sa main sur l’épaule de l’officier, maman soupire :
- Mon pauvre garçon, mon pauvre garçon, comme c’est bête, la guerre.
Je crois bien qu’ils pleurent tous les deux. »
"Kerry et l'officier s'observent. Puis, spontanément, l'Allemand tend la main à l'Américain. Kerry hésite une fraction de seconde. Son regard croise celui de maman qui lui fait un imperceptible signe de tête. Le doux géant, alors, accepte la main tendue.
Les deux hommes se regardent longuement, amicalement. Chez nous, il n'y a plus d'ennemis. Il n'y a que des hommes qui souffrent."
"Fils d'Amérique, vos vies à mes yeux avaient un prix inestimable. Pourquoi vous a-t-il fallu payer un tel tribut pour nous rendre une liberté dont nous ne serons peut-être pas dignes ? Sans les menées de ce fou criminel qui a pour nom Adolph Hitler, quel aurait été votre destin, là-bas, près de vos familles, en ce beau pays d'Amérique ? Petits soldats, mes amis, je saigne de toutes vos blessures, je souffre toutes vos agonies et si je me remets tout de même à chanter, c'est parce-que vous m'avez appris la rude leçon, du courage et de l'espérance. Cette leçon, je ne l'oublierai pas."
Geneviève a douze ans, quand elle assiste à l'arrivée de parachutistes sur Sainte-Mère-Église. Le débarquement, que toute la France attend, est enfin arrivé, et juste à côté de chez elle. Geneviève et ses parents, gardes-barrière sur la ligne Paris-Cherbourg, n'ont pourtant pas le temps de prendre la mesure de l'événement historique qui est en train de se produire. Ils savent que les parachutistes sont en grand danger. le père de Geneviève va sauver, cette nuit-là, la vie de 350 parachutistes en allant dans les marais. Pendant ce temps Geneviève et sa mère soigneront les blessés et réchaufferont les parachutistes.
Le style est très bien et l'aventure historique mêle héroïsme et moments inattendus de tendresse. Un récit qui parle de la guerre, au travers de la vie de Geneviève, et nous parle de la vie en commun de blessés allemands et américains qui étaient logés chez les parents de Geneviève, étant gravement blessés. Geneviève va faire preuve de courage, de force, de sang froid et d'amour. Elle verra un allemand mourir dans ses bras, des hommes agonisants et tant d'autres choses qu'apporte la guerre. Cette enfant ne sera pas sans séquelle et ne pourra pas oublier. Un roman à lire, qui parle de la seconde guerre mondiale et de ses horreurs, un roman qu'on ne peut pas oublier.
5-6 juin 1944. Geneviève a douze ans lorsqu'elle assiste, incrédule, au largage de la 101e division aéroportée sur Sainte-Mère-Eglise. Le débarquement que toute la France attend est arrivé, juste sous ses yeux ! Mais les parachutistes étant en grand danger, Geneviève et son père parcourent en barque les marais et sauvent la vie de 350 soldats américains.
« - S’il vous plaît, madame, je voudrais écrire un petit mot à ma famille. Auriez-vous une feuille de papier et une enveloppe ?
Son regard si triste devient suppliant.
- Je vais mourir aujourd’hui, madame. Je sais que je ne reverrai plus jamais les miens.
- Quelle idée ! Vous n’avez pas fini de dire des choses pareilles ? Vous êtes en bonne santé, pour vous la guerre est finie. Alors pourquoi voudriez-vous mourir ? Votre femme ne serait pas contente si elle vous entendait.
- Les Américains, tout à l’heure, vont m’emmener. Je sais ce que cela signifie pour moi.
- Vous dites n’importe quoi. Les Américains sont des hommes d’honneur. Ils ne tireront pas sur un adversaire désarmé.
Maman a parlé fermement. Douloureusement, l’Allemand précise :
- Vous n’avez pas compris, madame. Ce ne sont pas les Américains qui vont me tuer.
Alors maman comprend. Elle cache son visage dans ses mains et s’écrie :
- Oh non, ce n’est pas possible ! Vous ne voulez pas dire que …
- Hélas, oui, madame.
Il sait, lui, que les Allemands qui le verront dans la jeep aux côtés des Américains vont le prendre pour un traître et l’abattre en priorité. A moins qu’ils ne fassent pas de différence et tirent d’office sur tout ce qui bouge. De toute façon, l’officier se sent perdu. Irrémédiablement.
- Voilà pourquoi je tiens à écrire une dernière fois à ma famille.
Posant sa main sur l’épaule de l’officier, maman soupire :
- Mon pauvre garçon, mon pauvre garçon, comme c’est bête, la guerre.
Je crois bien qu’ils pleurent tous les deux. »
"Kerry et l'officier s'observent. Puis, spontanément, l'Allemand tend la main à l'Américain. Kerry hésite une fraction de seconde. Son regard croise celui de maman qui lui fait un imperceptible signe de tête. Le doux géant, alors, accepte la main tendue.
Les deux hommes se regardent longuement, amicalement. Chez nous, il n'y a plus d'ennemis. Il n'y a que des hommes qui souffrent."
"Fils d'Amérique, vos vies à mes yeux avaient un prix inestimable. Pourquoi vous a-t-il fallu payer un tel tribut pour nous rendre une liberté dont nous ne serons peut-être pas dignes ? Sans les menées de ce fou criminel qui a pour nom Adolph Hitler, quel aurait été votre destin, là-bas, près de vos familles, en ce beau pays d'Amérique ? Petits soldats, mes amis, je saigne de toutes vos blessures, je souffre toutes vos agonies et si je me remets tout de même à chanter, c'est parce-que vous m'avez appris la rude leçon, du courage et de l'espérance. Cette leçon, je ne l'oublierai pas."
Geneviève a douze ans, quand elle assiste à l'arrivée de parachutistes sur Sainte-Mère-Église. Le débarquement, que toute la France attend, est enfin arrivé, et juste à côté de chez elle. Geneviève et ses parents, gardes-barrière sur la ligne Paris-Cherbourg, n'ont pourtant pas le temps de prendre la mesure de l'événement historique qui est en train de se produire. Ils savent que les parachutistes sont en grand danger. le père de Geneviève va sauver, cette nuit-là, la vie de 350 parachutistes en allant dans les marais. Pendant ce temps Geneviève et sa mère soigneront les blessés et réchaufferont les parachutistes.
Le style est très bien et l'aventure historique mêle héroïsme et moments inattendus de tendresse. Un récit qui parle de la guerre, au travers de la vie de Geneviève, et nous parle de la vie en commun de blessés allemands et américains qui étaient logés chez les parents de Geneviève, étant gravement blessés. Geneviève va faire preuve de courage, de force, de sang froid et d'amour. Elle verra un allemand mourir dans ses bras, des hommes agonisants et tant d'autres choses qu'apporte la guerre. Cette enfant ne sera pas sans séquelle et ne pourra pas oublier. Un roman à lire, qui parle de la seconde guerre mondiale et de ses horreurs, un roman qu'on ne peut pas oublier.
vendredi 25 mars 2011
Mon enfance en Allemagne nazie
Ilse Koehn
Ilse Koehn, l'auteur de ce livre, a six ans en 1935. C'est le 15 septembre 1935 que Hitler fit promulguer les lois racistes qui mettaient les Juifs au ban de la nation allemande.
Le père d'Ilse est fils de mère juive et de père allemand. D'après les nouvelles lois, il est classé " Mischling, premier degré ". Ilse, sa fille, devient " Mischling, deuxième degré ". Afin de protéger l'avenir d'Ilse, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive. Mais la pression des nazis contre les Juifs devient de plus en plus lourde et Ilse rejoint sa mère et ses grands-parents maternels. Bientôt l'Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s'introduit dans les écoles. La jeunesse hitlérienne enrôle...
Puis, les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne.
De 1930 à 1945, d'année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - peu ressentie au début par les enfants allemands - impose sa priorité de plus en plus.
Ilse Koehn raconte simplement ce qu'elle a vécu jusqu'à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes les enfants se quittaient le soir en se disant : " Reste en vie ".
"Il dit : "Nous rentrons à la maison", et tout le monde sait qu'il parle de nous trois.
Vati au milieu, Mutti et moi de chaque côté, aussi près de lui que possible, nous marchons vers Hermsdorf.
Tout doit bien se passer dorénavant. Je le sais. Pour moi la guerre est finie."
C'est un roman passionnant et profond qui permet
de comprendre la vie quotidienne des enfants déplacés à l'Est dans
des camps des jeunesses hitlériennes (pour échapper aux bombardements
en Allemagne) à travers Isle. Dans ce livre on partage la vie d'une jeune fille dont les parents divorcent pour la protéger de la propagande nazie. Un roman passionnant, où les explications historiques sont très bien décrites, et où on en apprend plus sur la vie sous le IIIe Reich, un livre incontournable !
Ilse Koehn, l'auteur de ce livre, a six ans en 1935. C'est le 15 septembre 1935 que Hitler fit promulguer les lois racistes qui mettaient les Juifs au ban de la nation allemande.
Le père d'Ilse est fils de mère juive et de père allemand. D'après les nouvelles lois, il est classé " Mischling, premier degré ". Ilse, sa fille, devient " Mischling, deuxième degré ". Afin de protéger l'avenir d'Ilse, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive. Mais la pression des nazis contre les Juifs devient de plus en plus lourde et Ilse rejoint sa mère et ses grands-parents maternels. Bientôt l'Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s'introduit dans les écoles. La jeunesse hitlérienne enrôle...
Puis, les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne.
De 1930 à 1945, d'année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - peu ressentie au début par les enfants allemands - impose sa priorité de plus en plus.
Ilse Koehn raconte simplement ce qu'elle a vécu jusqu'à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes les enfants se quittaient le soir en se disant : " Reste en vie ".
"Il dit : "Nous rentrons à la maison", et tout le monde sait qu'il parle de nous trois.
Vati au milieu, Mutti et moi de chaque côté, aussi près de lui que possible, nous marchons vers Hermsdorf.
Tout doit bien se passer dorénavant. Je le sais. Pour moi la guerre est finie."
L’auteur s’appelle Ilse Koehn, dans ce roman elle raconte son enfance en Allemagne, pendant qu'Hitler était au pouvoir. Ilse vit à Berlin sous les
bombes,
avec les restrictions, quand elle n'est pas envoyée dans des camps des jeunesses hitlériennes. Son père se doute que les ennuis vont
commencer lorsque le 15 septembre 1935, Hitler fait promulguer les lois
racistes. Les parents de la jeune fille décident de divorcer afin qu'elle soit moins en danger. Isle est "Mischling second degré", ce qui veut dire qu'elle n'a qu'un parent juif, qui est sa
grand-mère. Isle n'est donc pas autant en danger que son père ou sa grand-mère. Cependant, lorsqu'il s'agit pour elle de
rentrer dans les jeunesses hitlériennes, le choix est
difficile, elle doit choisir entre trahir ses opinions ou adhérer cette monstrueuse propagande. La
guerre se fait aussi de plus en
plus présente et dangereuse.
jeudi 24 mars 2011
David et Olivier
Robert Sabatier
Olivier, le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi.
Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. L'aventure commence pour lui avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat. Si différents David et Olivier seront bientôt unis par des secrets, des jeux, des projets, mille riens qui les rendent inséparables. Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre, sa féerie, ses émerveillements, son spectacle permanent.
David lui fait connaître les siens, leurs coutumes, leur manière d'être de vivre et de croire. En cette année 1930, les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. On retrouve avec plaisir certains des personnages des Allumettes suédoises et beaucoup d'autres ; tout un peuple gouailleur, turbulent et tendre, avec ses habitudes, son langage, son courage et la musique des rues, le parfum d'une époque où il fait bon vivre. David et Olivier : deux héros délicieux pris dans la vie réelle et dépeints avec amour.
Un roman qui fleure bon l'amitié, la vérité, la poésie, et une sensation rare : celle du bonheur.
Olivier a huit ans et demi. Il vit avec sa mère, Virginie, une mercière et mène une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses amis, Loulou, Capdeverre, Elie, Tricot, Jack Schlack, et tant d'autres, qui font la guerre aux enfants de la rue Bachelet, comme Anatole, Tartine. David, emménage rue Labat, et il est le fils de M. Zober, le tailleur qui vit depuis peu rue Labat avec sa femme, Esther, et sa fille aînée, Giselle. David est plus qu'un ami pour Olivier, les deux enfants sont inséparables et vivent des multitudes d'aventures ensemble. Ils se racontent des secrets, jouent ensemble, font des projets, tellement de choses qui les unissent. Olivier lui montre Montmartre, les gens qui y vivent, etc... David quant à lui, lui fait connaître sa famille, leurs coutumes, leur croyance, et un oncle qui est allé en Amérique, ce qui étonne Olivier.
Ce roman est très bien réussi et offre un petit brin d'aventure avec ces deux inséparables amis. Les deux garçons ont tout pour nous charmer. On est triste quand on apprend que David doit partir, c'est un moment difficile pour le lecteur qui s'est attaché aux garçons, mais surtout pour Olivier. Un roman magnifique à savourer, et il ne faut surtout pas manquer la suite.
Olivier, le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi.
Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. L'aventure commence pour lui avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat. Si différents David et Olivier seront bientôt unis par des secrets, des jeux, des projets, mille riens qui les rendent inséparables. Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre, sa féerie, ses émerveillements, son spectacle permanent.
David lui fait connaître les siens, leurs coutumes, leur manière d'être de vivre et de croire. En cette année 1930, les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. On retrouve avec plaisir certains des personnages des Allumettes suédoises et beaucoup d'autres ; tout un peuple gouailleur, turbulent et tendre, avec ses habitudes, son langage, son courage et la musique des rues, le parfum d'une époque où il fait bon vivre. David et Olivier : deux héros délicieux pris dans la vie réelle et dépeints avec amour.
Un roman qui fleure bon l'amitié, la vérité, la poésie, et une sensation rare : celle du bonheur.
Olivier a huit ans et demi. Il vit avec sa mère, Virginie, une mercière et mène une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses amis, Loulou, Capdeverre, Elie, Tricot, Jack Schlack, et tant d'autres, qui font la guerre aux enfants de la rue Bachelet, comme Anatole, Tartine. David, emménage rue Labat, et il est le fils de M. Zober, le tailleur qui vit depuis peu rue Labat avec sa femme, Esther, et sa fille aînée, Giselle. David est plus qu'un ami pour Olivier, les deux enfants sont inséparables et vivent des multitudes d'aventures ensemble. Ils se racontent des secrets, jouent ensemble, font des projets, tellement de choses qui les unissent. Olivier lui montre Montmartre, les gens qui y vivent, etc... David quant à lui, lui fait connaître sa famille, leurs coutumes, leur croyance, et un oncle qui est allé en Amérique, ce qui étonne Olivier.
Ce roman est très bien réussi et offre un petit brin d'aventure avec ces deux inséparables amis. Les deux garçons ont tout pour nous charmer. On est triste quand on apprend que David doit partir, c'est un moment difficile pour le lecteur qui s'est attaché aux garçons, mais surtout pour Olivier. Un roman magnifique à savourer, et il ne faut surtout pas manquer la suite.
mercredi 23 mars 2011
Cours sans te retourner
Uri Orlev
Srulik est juif polonais, il a huit ans en 1941. Il partage avec sa famille et de nombreux autres Juifs une existence misérable dans le ghetto de Varsovie. Après une première tentative de fuite, Srulik parvient à gagner la campagne. Mais il se retrouve seul, sans cesse menacé par les soldats allemands et le racisme envers les Juifs. Pour passer inaperçu, Srulik apprend à se taire... Mais peut-on oublier son propre nom ?
"Tadek l'accompagna à la gare. Vu que lui non plus ne savait pas lire, ils durent demander leur chemin. Jurek acheta un billet pour Varsovie. Il y avait beaucoup de monde sur le quai. Quand le train arriva, on le bouscula, mais il réussit à monter en voiture et se précipita à une fenêtre. Tadek était toujours sur le quai. Il lui sourit Jurek lui rendit son sourire."
L'auteur nous raconte la vie de Srulik, huit ans, sa vie au ghetto de Varsovie et sa fuite à la campagne pour échapper aux nazis. Il fuit les allemands pendant toute la guerre pour sauver sa peau. Srulik voyage de village en village où il travaille pour des paysans en échange de leur hospitalité et de quoi manger. Il connaîtra la peur, l’obligation de se cacher, de se taire, mais aussi le racisme envers les Juifs. Srulik travaillera chez différents paysans pour survivre, il devra oublier son nom, oublier qu'il est juif, seulement pour survivre, mais ce ne sera pas facile entre les paysans qui le maltraitent et les délateurs de se cacher.
Un livre émouvant, fort, qui nous fait pleurer, c'est une histoire vraie et on se demande comment ce garçon a réussi à survivre, comment il a réussi à ne pas abandonner.
Un roman incontournable, à lire sans limite d'âge qui plaira aux petits comme aux grands. J'ai dévoré ce roman et je n'ai pas pu m'arrêter, l'aventure ne s'arrête jamais et on ne peut pas se détacher de ce roman.
Srulik est juif polonais, il a huit ans en 1941. Il partage avec sa famille et de nombreux autres Juifs une existence misérable dans le ghetto de Varsovie. Après une première tentative de fuite, Srulik parvient à gagner la campagne. Mais il se retrouve seul, sans cesse menacé par les soldats allemands et le racisme envers les Juifs. Pour passer inaperçu, Srulik apprend à se taire... Mais peut-on oublier son propre nom ?
"Tadek l'accompagna à la gare. Vu que lui non plus ne savait pas lire, ils durent demander leur chemin. Jurek acheta un billet pour Varsovie. Il y avait beaucoup de monde sur le quai. Quand le train arriva, on le bouscula, mais il réussit à monter en voiture et se précipita à une fenêtre. Tadek était toujours sur le quai. Il lui sourit Jurek lui rendit son sourire."
L'auteur nous raconte la vie de Srulik, huit ans, sa vie au ghetto de Varsovie et sa fuite à la campagne pour échapper aux nazis. Il fuit les allemands pendant toute la guerre pour sauver sa peau. Srulik voyage de village en village où il travaille pour des paysans en échange de leur hospitalité et de quoi manger. Il connaîtra la peur, l’obligation de se cacher, de se taire, mais aussi le racisme envers les Juifs. Srulik travaillera chez différents paysans pour survivre, il devra oublier son nom, oublier qu'il est juif, seulement pour survivre, mais ce ne sera pas facile entre les paysans qui le maltraitent et les délateurs de se cacher.
Un livre émouvant, fort, qui nous fait pleurer, c'est une histoire vraie et on se demande comment ce garçon a réussi à survivre, comment il a réussi à ne pas abandonner.
Un roman incontournable, à lire sans limite d'âge qui plaira aux petits comme aux grands. J'ai dévoré ce roman et je n'ai pas pu m'arrêter, l'aventure ne s'arrête jamais et on ne peut pas se détacher de ce roman.
lundi 21 mars 2011
Une amie d'enfer
Jacqueline Wilson
Parce qu'elle est habillée "comme un bébé", Mandy est la risée de toute l'école. Jusqu'au jour où Tanya, une adolescente au look plutôt excentrique la prend sous son aile... Mais l'étrange secret de sa nouvelle amie risque de leur causer bien des ennuis...
Mandy a des nattes roses, des robes à volants, ses lunettes roses, mais elle déteste son look. Son allure lui vaut tout les jours des injures et des humiliations et tous le monde la traite de bébé. Puis un jour Tanya, une adolescente aux cheveux orange et qui porte de hauts talons, sa nouvelle voisine devient son amie. Une nouvelle vie commence alors pour Mandy, une vie très différente. Mais le secret de sa nouvelle amie risque de leur causer, à toutes les deux, bien des ennuis...
Un roman très émouvant, de nombreuses épreuves pour cette fillette à qui on s'attache très rapidement et on se met facilement à sa place, on ressent parfaitement ce qu'elle a du ressentir, grâce à l'écriture simple et compréhensible de l'auteur. Un très bon roman, le lecteur espère toujours que Mandy sera heureuse et pourra être un peu plus libre, que sa mère la laissera s'habiller comme elle le souhaite et avoir les amies qu'elle veut. Il ne manque rien dans ce roman, il est très bien construit, enfin bref il m'a vraiment plu !
Parce qu'elle est habillée "comme un bébé", Mandy est la risée de toute l'école. Jusqu'au jour où Tanya, une adolescente au look plutôt excentrique la prend sous son aile... Mais l'étrange secret de sa nouvelle amie risque de leur causer bien des ennuis...
Mandy a des nattes roses, des robes à volants, ses lunettes roses, mais elle déteste son look. Son allure lui vaut tout les jours des injures et des humiliations et tous le monde la traite de bébé. Puis un jour Tanya, une adolescente aux cheveux orange et qui porte de hauts talons, sa nouvelle voisine devient son amie. Une nouvelle vie commence alors pour Mandy, une vie très différente. Mais le secret de sa nouvelle amie risque de leur causer, à toutes les deux, bien des ennuis...
Un roman très émouvant, de nombreuses épreuves pour cette fillette à qui on s'attache très rapidement et on se met facilement à sa place, on ressent parfaitement ce qu'elle a du ressentir, grâce à l'écriture simple et compréhensible de l'auteur. Un très bon roman, le lecteur espère toujours que Mandy sera heureuse et pourra être un peu plus libre, que sa mère la laissera s'habiller comme elle le souhaite et avoir les amies qu'elle veut. Il ne manque rien dans ce roman, il est très bien construit, enfin bref il m'a vraiment plu !
jeudi 17 mars 2011
Révélation
Stephenie Meyer
"Malgré les larmes qui m'aveuglaient, je m'efforçai d'appréhender la
réalité nouvelle : l'être stupéfiant en face de moi était mien. Ses
yeux dorés semblaient vouloir pleurer eux aussi, si une telle chose
avait été possible. Il se pencha vers moi, je me hissai sur la pointe
des pieds et refermai mes mains autour de son cou.
Il m'embrassa avec tendresse et adoration ; j'oubliai la foule, les lieux, l'heure, la raison... Me rappelant juste qu'il m'aimait, qu'il me voulait, que j'étais sienne.
S'il déclencha le baiser, il dut également l'interrompre. Je m'accrochais à lui, insoucieuse des rires étouffés et des raclements de gorge de l'assistance. Ses doigts finirent par m'écarter, et il recula pour me contempler. En surface, son brusque sourire était amusé, presque moqueur. Mais plus en profondeur, il révélait une joie authentique, qui faisait écho à celle que j'éprouvais."
"- Euh... Tu n'as pas choisi le meilleur moment pour une visite Jacob, expliqua Edward, pourrais-tu revenir une autre fois ?
Lui aussi paraissait mal à l'aise, ce qui m'étonna. Quant à sa proposition, elle me déboussola complètement. Pourquoi reculer le duel ? Tout à coup, la voix de Bella résonna, sèche et rauque, et je perdis le fil de mes pensées.
- Pourquoi pas ? demandait-elle à quelqu'un. Faut-il aussi garder le secret devant Jacob ? A quoi bon?
Elle ne s'exprimait pas de la manière à laquelle je m'étais attendu. J'essayai de me rappeler les jeunes vampires que nous avions combattus au printemps, mais je ne réussis à retrouver que des grognements. Si ça se trouve, ces nouveau-nés n'avaient pas les intonations perçantes de leurs aînés."
Un tome grandiose, une fin épatante. Plein de rebondissements, de révélations et une surprise grandiose sont au rendez-vous dans ce tome final. Ainsi, qu'une partie où le narrateur est Jacob, qui est très bien et apporte un petit plus à l'histoire. Ça m'a fait pleuré de tourner la dernière page du livre en me disant que la saga était finie et que je devrais quitter Bella, Edward, Jacob, et tous les autres personnages de cette saga.
J'ai été heureuse de retrouver Bella, ses angoisses, sa maladresse et son amour pour Edward.
Bref, on ne peut pas se séparer de ce roman et Stephenie Meyer nous a écrit un tome encore plus captivant que les précédents.
"N'aie pas peur, murmurai-je. Nous sommes faits l'un pour l'autre."
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter.
Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui...
"A jamais", renchérit-il.
Bella a fait son choix : elle s’apprête à épouser Edward. Mais le jeune homme honorera-t-il sa part du marché ? Acceptera-t-il de la transformer en vampire et d’accepter de la voir renoncer à sa vie humaine ?
"De nouveau, mon poul s'accéléra, mes mains tremblèrent – la douche n'y avait donc rien changé. En proie à un léger vertige, je devinai qu'une crise d'angoisse menaçait. Je m'assis sur le carrelage frais et mis ma tête entre les jambes, tout en priant pour qu'il ne revienne pas voir ce que je fabriquais avant que je n'ai eu le temps de me ressaisir. J'imaginais trop bien ce qu'il se dirait s'il me découvrait dans cet état. Il n'aurait aucun mal à se persuader que nous étions sur le point de commettre une grosse erreur..."
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter.
Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui...
"A jamais", renchérit-il.
Bella a fait son choix : elle s’apprête à épouser Edward. Mais le jeune homme honorera-t-il sa part du marché ? Acceptera-t-il de la transformer en vampire et d’accepter de la voir renoncer à sa vie humaine ?
"De nouveau, mon poul s'accéléra, mes mains tremblèrent – la douche n'y avait donc rien changé. En proie à un léger vertige, je devinai qu'une crise d'angoisse menaçait. Je m'assis sur le carrelage frais et mis ma tête entre les jambes, tout en priant pour qu'il ne revienne pas voir ce que je fabriquais avant que je n'ai eu le temps de me ressaisir. J'imaginais trop bien ce qu'il se dirait s'il me découvrait dans cet état. Il n'aurait aucun mal à se persuader que nous étions sur le point de commettre une grosse erreur..."
Il m'embrassa avec tendresse et adoration ; j'oubliai la foule, les lieux, l'heure, la raison... Me rappelant juste qu'il m'aimait, qu'il me voulait, que j'étais sienne.
S'il déclencha le baiser, il dut également l'interrompre. Je m'accrochais à lui, insoucieuse des rires étouffés et des raclements de gorge de l'assistance. Ses doigts finirent par m'écarter, et il recula pour me contempler. En surface, son brusque sourire était amusé, presque moqueur. Mais plus en profondeur, il révélait une joie authentique, qui faisait écho à celle que j'éprouvais."
"- Euh... Tu n'as pas choisi le meilleur moment pour une visite Jacob, expliqua Edward, pourrais-tu revenir une autre fois ?
Lui aussi paraissait mal à l'aise, ce qui m'étonna. Quant à sa proposition, elle me déboussola complètement. Pourquoi reculer le duel ? Tout à coup, la voix de Bella résonna, sèche et rauque, et je perdis le fil de mes pensées.
- Pourquoi pas ? demandait-elle à quelqu'un. Faut-il aussi garder le secret devant Jacob ? A quoi bon?
Elle ne s'exprimait pas de la manière à laquelle je m'étais attendu. J'essayai de me rappeler les jeunes vampires que nous avions combattus au printemps, mais je ne réussis à retrouver que des grognements. Si ça se trouve, ces nouveau-nés n'avaient pas les intonations perçantes de leurs aînés."
Un tome grandiose, une fin épatante. Plein de rebondissements, de révélations et une surprise grandiose sont au rendez-vous dans ce tome final. Ainsi, qu'une partie où le narrateur est Jacob, qui est très bien et apporte un petit plus à l'histoire. Ça m'a fait pleuré de tourner la dernière page du livre en me disant que la saga était finie et que je devrais quitter Bella, Edward, Jacob, et tous les autres personnages de cette saga.
J'ai été heureuse de retrouver Bella, ses angoisses, sa maladresse et son amour pour Edward.
Bref, on ne peut pas se séparer de ce roman et Stephenie Meyer nous a écrit un tome encore plus captivant que les précédents.
lundi 14 mars 2011
Silence, on irradie
Christophe Léon
Un village à l'abri d'une centrale nucléaire. Sven se baigne en catamini dans le lac qui borde la centrale, l'eau y est très chaude malgré l'hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite sœur Siloé et Grégoras, débile léger, survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls.
Voilà un récit pétrifiant, un brin d'humour, beaucoup de tendresse pour les personnages. Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.
Dans un village paisible, tout près d’une centrale nucléaire, entouré d’une belle forêt de résineux, vivent des enfants. Un soir, une explosion ce produit, toute la région est touchée, la mort, le silence et la désolation y règne. Mais l’armée arrive, fermant le site et ls routes d’accès, des hommes en blanc cherchent d’éventuels survivants.
Dans ce roman, on suit le destin de plusieurs personnages plongés dans le chaos. Il y a, Sven qui aime se baigner dans le lac malgré l’interdiction de ses parents, et qui échappe à la mort en tombant dans un trou sur le chemin du retour. Puis, Siloé sa petite sœur, qui s'est gravement blessé et Grégoras à moitié fou. Sven a peur des hommes en blanc et ne veut pas être « pris » par eux, donc il entraîne Siloé et Grégoras dans une fuite. Et puis il y a Yougor, le jeune dermatologue, qui se lance dans dans une folle recherche, pour trouver la jeune institutrice dont il est amoureux, il brave les interdits et les frontières installées.
Ce court roman, impressionnant, nous fait penser à la catastrophe de Tchernobyl et celle qui vient de se produire au Japon. Le sujet est traité de manière réaliste, les habitants travaillant à la central avant la catastrophe, sont atteints de maladies de peau, perdes leurs cheveux ou leurs dents. C'est vraiment affreux, car les militaires quadrillent la zone, sans état d’âme et ne veulent pas sauver des personnes condamnés à mourir. On s’attache aux enfants livrés à eux-mêmes tout en les sachant condamnés à mourir. L’action est décrite par paragraphes courts. L’écriture est simple, compréhensible et élégante. Un roman qui m'a vraiment touché, surtout pas le sort de ses enfants, mais aussi parce-qu'un village entier a été détruit, et beaucoup de personnes sont mortes simplement à cause de l'explosion d'une centrale. Un roman à lire et à relire, à faire découvrir !
Un village à l'abri d'une centrale nucléaire. Sven se baigne en catamini dans le lac qui borde la centrale, l'eau y est très chaude malgré l'hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite sœur Siloé et Grégoras, débile léger, survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls.
Voilà un récit pétrifiant, un brin d'humour, beaucoup de tendresse pour les personnages. Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.
Dans un village paisible, tout près d’une centrale nucléaire, entouré d’une belle forêt de résineux, vivent des enfants. Un soir, une explosion ce produit, toute la région est touchée, la mort, le silence et la désolation y règne. Mais l’armée arrive, fermant le site et ls routes d’accès, des hommes en blanc cherchent d’éventuels survivants.
Dans ce roman, on suit le destin de plusieurs personnages plongés dans le chaos. Il y a, Sven qui aime se baigner dans le lac malgré l’interdiction de ses parents, et qui échappe à la mort en tombant dans un trou sur le chemin du retour. Puis, Siloé sa petite sœur, qui s'est gravement blessé et Grégoras à moitié fou. Sven a peur des hommes en blanc et ne veut pas être « pris » par eux, donc il entraîne Siloé et Grégoras dans une fuite. Et puis il y a Yougor, le jeune dermatologue, qui se lance dans dans une folle recherche, pour trouver la jeune institutrice dont il est amoureux, il brave les interdits et les frontières installées.
Ce court roman, impressionnant, nous fait penser à la catastrophe de Tchernobyl et celle qui vient de se produire au Japon. Le sujet est traité de manière réaliste, les habitants travaillant à la central avant la catastrophe, sont atteints de maladies de peau, perdes leurs cheveux ou leurs dents. C'est vraiment affreux, car les militaires quadrillent la zone, sans état d’âme et ne veulent pas sauver des personnes condamnés à mourir. On s’attache aux enfants livrés à eux-mêmes tout en les sachant condamnés à mourir. L’action est décrite par paragraphes courts. L’écriture est simple, compréhensible et élégante. Un roman qui m'a vraiment touché, surtout pas le sort de ses enfants, mais aussi parce-qu'un village entier a été détruit, et beaucoup de personnes sont mortes simplement à cause de l'explosion d'une centrale. Un roman à lire et à relire, à faire découvrir !
jeudi 10 mars 2011
Les enfants aussi
Laurence Lefèvre
Lilliane Korb
En cet été 1942, Dinah et Tauba, sa petite soeur, étouffent dans leur étroit appartement parisien. Depuis quelque temps, les enfants juifs, comme elles ne peuvent plus sortir librement et doivent porter une étoile jaune. Au lendemain du 14 juillet, bravant les interdits, elles vont au cinéma sans l'étoile. Cette fugue va leur sauver la vie. Dehors la tragédie est en marche : 12 884 juifs arrêtés... les enfants aussi.
C'est un roman historique qui plonge le lecteur en plein milieu de Paris de juillet 1942. On suit, jour après jour, du 14 au 16 juillet 1942, Dinah qui a douze ans, et sa petite sœur, Tauba, six ans. Parce qu’elles sont juives, elles doivent porter l’étoile jaune et certains lieux où les jeunes filles avaient l’habitude d’aller leur sont désormais interdits. Pourtant, Dinah décide tout de même de passer par dessus ces interdits et d’aller au cinéma avec sa petite sœur en enlevant l'étoile de David. Elles échapperont, par miracle, à la rafle du Vel’ d’Hiv’, qui a lieu le 16 juillet 1942 au matin en restant enfermées dans le cinéma.
Un très beau roman, très court, et très bien exprimé. On voit les avis sur la guerre à travers Dinah, cette jeune fille si attachante, qui a l'air de tellement aimer sa petite sœur. Un roman à lire sans hésitation, et qui se lit rapidement. Ce livre fait percevoir au lecteur la dure réalité et l'horreur qu'on vécu des milliers de Juifs sous l'occupation Allemande. Un livre poignant, émouvant, que je conseille à tous le mondes.
Lilliane Korb
En cet été 1942, Dinah et Tauba, sa petite soeur, étouffent dans leur étroit appartement parisien. Depuis quelque temps, les enfants juifs, comme elles ne peuvent plus sortir librement et doivent porter une étoile jaune. Au lendemain du 14 juillet, bravant les interdits, elles vont au cinéma sans l'étoile. Cette fugue va leur sauver la vie. Dehors la tragédie est en marche : 12 884 juifs arrêtés... les enfants aussi.
C'est un roman historique qui plonge le lecteur en plein milieu de Paris de juillet 1942. On suit, jour après jour, du 14 au 16 juillet 1942, Dinah qui a douze ans, et sa petite sœur, Tauba, six ans. Parce qu’elles sont juives, elles doivent porter l’étoile jaune et certains lieux où les jeunes filles avaient l’habitude d’aller leur sont désormais interdits. Pourtant, Dinah décide tout de même de passer par dessus ces interdits et d’aller au cinéma avec sa petite sœur en enlevant l'étoile de David. Elles échapperont, par miracle, à la rafle du Vel’ d’Hiv’, qui a lieu le 16 juillet 1942 au matin en restant enfermées dans le cinéma.
Un très beau roman, très court, et très bien exprimé. On voit les avis sur la guerre à travers Dinah, cette jeune fille si attachante, qui a l'air de tellement aimer sa petite sœur. Un roman à lire sans hésitation, et qui se lit rapidement. Ce livre fait percevoir au lecteur la dure réalité et l'horreur qu'on vécu des milliers de Juifs sous l'occupation Allemande. Un livre poignant, émouvant, que je conseille à tous le mondes.
mercredi 9 mars 2011
Un endroit où me cacher
Joyce Carol Oates
Avant, j'étais une fille normale, j'avais une vie normale.
Après, il y a eu l'accident. En me réveillant, j'ai tout vu en bleu. J'étais dans le coton. Un monde douillet et bleu. Mais maintenant, le bleu s'efface, le douillet s'envole. Et je suis seule à nouveau. En colère. Contre moi. Contre l'univers tout entier. Je cherche un endroit où me cacher.
"J'avais du mal à percuter. Dans le bleu n'était que cela ? L'effet d'un
médicament sur mon cerveau ? Dans le bleu, où je pouvais voler, flotter,
et essayer de retrouver maman pour lui expliquer que j'avais réellement
vu quelque chose sur le pont, et que j'avais eu une vraie raison de
crier et saisir le volant comme je l'avais (peut-être) fait. Dans le
bleu ou maman et moi pouvions être ensemble... Dans le bleu n'existait
pas ?"
"Ne me parlez pas ne me touchez pas !
Je m’efforce de me rappeler que je l’aime, ma « nouvelle » famille.
Ma tante Caroline et mon oncle, Dwight McCarty. Mes petits cousins Becky et Mikey.
Et ma nouvelle chambre, la chambre d’amis du premier étage, où j’avais coutume de dormir quand maman et moi venions rendre visite aux McCarty. Soudain, alors que je commence à défaire mes bagages et à pendre mes affaires dans le placard, je réalise que la dernière fois que je me suis trouvée dans cette même chambre à défaire ma valise, en août il y a un an de ça, maman était tout près… En train de défaire ses bagages dans sa chambre à elle, peut-être, ou en bas, avec tante Caroline. J’ai reformulé mon souhait, rouge de colère : je veux qu’on me rende ces moments-là !
Le temps présent, je le déteste. Je tremble et j’ai la nausée."
Je m’efforce de me rappeler que je l’aime, ma « nouvelle » famille.
Ma tante Caroline et mon oncle, Dwight McCarty. Mes petits cousins Becky et Mikey.
Et ma nouvelle chambre, la chambre d’amis du premier étage, où j’avais coutume de dormir quand maman et moi venions rendre visite aux McCarty. Soudain, alors que je commence à défaire mes bagages et à pendre mes affaires dans le placard, je réalise que la dernière fois que je me suis trouvée dans cette même chambre à défaire ma valise, en août il y a un an de ça, maman était tout près… En train de défaire ses bagages dans sa chambre à elle, peut-être, ou en bas, avec tante Caroline. J’ai reformulé mon souhait, rouge de colère : je veux qu’on me rende ces moments-là !
Le temps présent, je le déteste. Je tremble et j’ai la nausée."
L'auteur nous fait découvrir dans ce roman bouleversant le douloureux
retour à la vie d'une adolescente, Jenna Abbott qui a 15 ans. Un accident
terrible survient, dont elle pense qu'elle est responsable et dont elle est la seule
rescapée. Il est donc difficile pour elle de quitter l'hôpital, où elle était "dans le bleu". Elle
refuse d'aller vivre chez son père, un homme d'affaire débordé et
parti de chez sa mère trois ans auparavant, et elle accepte d'emménager chez sa tante
Caroline (la sœur de sa mère), son oncle Dwight et leurs deux jeunes
enfants. Une nouvelle maison, un nouveau lycée, mais pas de nouveaux
amis pour Jenna, car elle est très renfermée.
Ce dont elle a besoin ce n'est pas de l'attention de sa tante ni des questions des autres lycéens, mais de retrouver
le bien-être qu'elle éprouvait quand elle était à l'hôpital sous analgésiques et pouvait se perdre "dans le bleu". Jenna doit accepter la réalité, mais cela ne va pas être facile...
"Un endroit où se cacher" est un roman saisissant, captivant jusqu'à la fin, mais surtout très touchant. L'auteur nous a très bien fait
ressentir la détresse de l'héroïne qui ne va pas bien. Et c'est avec émotion, et attention, que
nous suivons son long et difficile rétablissement, très bien exprimé. "After the Wreck, I Picked Myself Up, Spread My Wings, and Flew Away" est le titre original qui est d'ailleurs très beau.
Ce roman m'a vraiment plu, et je le conseille dès 13 ans.
jeudi 3 mars 2011
David Copperfield
Charles Dickens
La vie de David Copperfield est sans histoire jusqu'au jour où sa mère se remarie. Maltraité par son beau-père, envoyé en pension, David commence une lente descente aux enfers. Travaillant à Londres pour survivre, il n'a plus qu'une idée en tête : s'enfuir et retrouver le bonheur perdu...
Lorsque David Copperfield naît il n'a déjà plus de père. Sa mère, qui est très jeune, finit par se remarier avec un homme sévère, M. Murdstone. David est d'abord bien protégé par sa gouvernante, la brave Peggotty, mais il ne tarde pas à subir la dureté de son beau-père et de sa soeur, Melle Murdstone. Envoyé en pension, il apprend quelques temps plus tard la mort de sa mère et du bébé qu'elle attendait. Seul au monde, David va devoir survivre.
Ce roman ne m'a pas du tout captivé.Le style d'écriture n'était pas bien, les phrases sont barbantes. J'ai vraiment était déçu, car j'ai lu Oliver Twist et ses deux romans ne se ressemblent pas du tout.
La vie de David Copperfield est sans histoire jusqu'au jour où sa mère se remarie. Maltraité par son beau-père, envoyé en pension, David commence une lente descente aux enfers. Travaillant à Londres pour survivre, il n'a plus qu'une idée en tête : s'enfuir et retrouver le bonheur perdu...
Lorsque David Copperfield naît il n'a déjà plus de père. Sa mère, qui est très jeune, finit par se remarier avec un homme sévère, M. Murdstone. David est d'abord bien protégé par sa gouvernante, la brave Peggotty, mais il ne tarde pas à subir la dureté de son beau-père et de sa soeur, Melle Murdstone. Envoyé en pension, il apprend quelques temps plus tard la mort de sa mère et du bébé qu'elle attendait. Seul au monde, David va devoir survivre.
Ce roman ne m'a pas du tout captivé.Le style d'écriture n'était pas bien, les phrases sont barbantes. J'ai vraiment était déçu, car j'ai lu Oliver Twist et ses deux romans ne se ressemblent pas du tout.
Corydon et la guerre de Troie
Tobias Druitt
Depuis la chute de l’Atlantide, Corydon et les monstres essaient, chacun de leur côté, de se remettre de n’avoir pu sauver la cité. Personne n’est prêt à affronter une nouvelle bataille.
Mais Sikandar, prince de Troie et ami de Corydon, a besoin d’aide. Les dieux de l’Olympe sont jaloux de l’intelligence des Troyens. Ils ont convaincu les Grecs, aidés du héros Achille, d’assiéger Troie. Achille est prêt à tout pour gagner cette guerre et sera un adversaire redoutable.
Mais comment un héros peut-il être aussi semblable à… un monstre ?
C'est le troisième et dernier tome des aventures de Corydon, le jeune berger.
Depuis la terrible chute de l'Atlantide, Corydon et les autres monstres ont été séparés. Sthéno et Eyruale les gorgones et le minotaure se sont retrouvés à l'intérieur de la cité de Troie.
Corydon, quant à lui est dans un désert, et il a trouvé quelques chèvres et trois chamelles à garder, il se plait à être berger avec ses amis kleptis.
Mais il cherche toujours la femme-serpent. L'un des nouveaux compagnons de Corydon, Sikandar, révèle qu'il est le prince de Troie et qu'il a besoin d'aide.
Les Olympiens, qui sont jaloux de l'intelligence des Troyens ont convaincu les Grecs, aidés d'Achille, et d'Ulysse d'assiéger Troie. Corydon, n'a pas envie de faire une nouvelle guerre, mais il se doit de porter secours à ses amis retenus dans la cité.
De plus, Achille est prêt à tout pour gagner cette bataille, et il sera un adversaire redoutable pour les monstres.
Encore un tome captivant, malgré un début un peu lent. Mais je suis rentrée dans l'histoire dès que Corydon est entré dans Troie. La guerre de Troie est très bien décrite, et cela nous permet de la voir sous un autre angle. L'histoire de la femme-serpent est assez étrange, mais elle est bien inventée. Je ne suis pas triste à l'idée que la saga soit finie, car après ça aurait été trop long. C'est dommage que peu de personnes lisent ce tome.
Depuis la chute de l’Atlantide, Corydon et les monstres essaient, chacun de leur côté, de se remettre de n’avoir pu sauver la cité. Personne n’est prêt à affronter une nouvelle bataille.
Mais Sikandar, prince de Troie et ami de Corydon, a besoin d’aide. Les dieux de l’Olympe sont jaloux de l’intelligence des Troyens. Ils ont convaincu les Grecs, aidés du héros Achille, d’assiéger Troie. Achille est prêt à tout pour gagner cette guerre et sera un adversaire redoutable.
Mais comment un héros peut-il être aussi semblable à… un monstre ?
C'est le troisième et dernier tome des aventures de Corydon, le jeune berger.
Depuis la terrible chute de l'Atlantide, Corydon et les autres monstres ont été séparés. Sthéno et Eyruale les gorgones et le minotaure se sont retrouvés à l'intérieur de la cité de Troie.
Corydon, quant à lui est dans un désert, et il a trouvé quelques chèvres et trois chamelles à garder, il se plait à être berger avec ses amis kleptis.
Mais il cherche toujours la femme-serpent. L'un des nouveaux compagnons de Corydon, Sikandar, révèle qu'il est le prince de Troie et qu'il a besoin d'aide.
Les Olympiens, qui sont jaloux de l'intelligence des Troyens ont convaincu les Grecs, aidés d'Achille, et d'Ulysse d'assiéger Troie. Corydon, n'a pas envie de faire une nouvelle guerre, mais il se doit de porter secours à ses amis retenus dans la cité.
De plus, Achille est prêt à tout pour gagner cette bataille, et il sera un adversaire redoutable pour les monstres.
Encore un tome captivant, malgré un début un peu lent. Mais je suis rentrée dans l'histoire dès que Corydon est entré dans Troie. La guerre de Troie est très bien décrite, et cela nous permet de la voir sous un autre angle. L'histoire de la femme-serpent est assez étrange, mais elle est bien inventée. Je ne suis pas triste à l'idée que la saga soit finie, car après ça aurait été trop long. C'est dommage que peu de personnes lisent ce tome.
mercredi 2 mars 2011
Au nom de tous les miens
Martin Gray
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina.
C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Ce récit de vie, extraordinairement dramatique, a fait le tour du monde. Traduit dans plus de vingt langues, adapté au cinéma par Robert Enrico (avec dans les rôles principaux Michael York et Brigitte Fossey), devenu ensuite un feuilleton, il continue à toucher des millions de lecteurs car son message de courage, mais aussi d'espérance, est universel.
"Toute la journée, j'ai marché dans le ghetto. Des enfants fouillent dans les poubelles, une femme son bébé mort dans les bras mendie ; un couple élégant, l'homme superbe, bras croisés, la femme maquillée, chantent au milieu de la chaussée. Là on vend des livres par paniers entiers, ici un homme est allongé sans connaissance : sans doute le froid et la faim. Tout va mal : la mort est partout."
"C'est vrai, je suis devenu égoïste, c'est vrai je peux voir un mourant et passer près de lui sans m'arrêter. Parce que j'ai compris que pour le venger il me fait vivre, à tout prix. Et pour vivre il faut que j'apprenne à le regarder mourir. Mon égoïsme c'est ce qu'ils m'ont laissé comme arme, je m'en suis saisi, contre eux. Au nom de tous les miens."
A quatorze ans, un jeune polonais, vivant à Varsovie, découvre l'horreur qui peut exister sur Terre. Il est juif, et bientôt, sa vie va devenir un cauchemar. Martin Gray vit dans le ghetto de Varsovie et il ne veut pas accepter cet isolement. Chaque jour au péril de sa vie, il tente de ramener de la nourriture aux siens en sortant du ghetto. Un jour il se retrouve pris dans une rafle et est emmené avec sa mère et ses frères dans le camp d'extermination de Treblinka. Là-bas, il voit les siens mourir alors que lui survit toujours grâce à son courage et son attachement à la vie. Il arrive à s'évader et rejoint son père qui fait partie de la résistance polonaise. Après la mort de son père, Martin s'engage dans l'armée rouge et dénonce les atrocités des camps de concentration. Il aura vu la guerre sous tous les angles.
Un témoignage qui marque beaucoup. Martin Gray a fait énormément de choses durant la guerre, mais il voulait surtout venger les siens. Martin a enduré un nombre étonnant de souffrance, mais il s'est toujours relevé, il n'a jamais baissé les bras, il voulait vivre, malgré tout les moments de désespoir qu'il a enduré.
Un livre à lire, mais il est très choquant.
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina.
C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Ce récit de vie, extraordinairement dramatique, a fait le tour du monde. Traduit dans plus de vingt langues, adapté au cinéma par Robert Enrico (avec dans les rôles principaux Michael York et Brigitte Fossey), devenu ensuite un feuilleton, il continue à toucher des millions de lecteurs car son message de courage, mais aussi d'espérance, est universel.
"Toute la journée, j'ai marché dans le ghetto. Des enfants fouillent dans les poubelles, une femme son bébé mort dans les bras mendie ; un couple élégant, l'homme superbe, bras croisés, la femme maquillée, chantent au milieu de la chaussée. Là on vend des livres par paniers entiers, ici un homme est allongé sans connaissance : sans doute le froid et la faim. Tout va mal : la mort est partout."
"C'est vrai, je suis devenu égoïste, c'est vrai je peux voir un mourant et passer près de lui sans m'arrêter. Parce que j'ai compris que pour le venger il me fait vivre, à tout prix. Et pour vivre il faut que j'apprenne à le regarder mourir. Mon égoïsme c'est ce qu'ils m'ont laissé comme arme, je m'en suis saisi, contre eux. Au nom de tous les miens."
A quatorze ans, un jeune polonais, vivant à Varsovie, découvre l'horreur qui peut exister sur Terre. Il est juif, et bientôt, sa vie va devenir un cauchemar. Martin Gray vit dans le ghetto de Varsovie et il ne veut pas accepter cet isolement. Chaque jour au péril de sa vie, il tente de ramener de la nourriture aux siens en sortant du ghetto. Un jour il se retrouve pris dans une rafle et est emmené avec sa mère et ses frères dans le camp d'extermination de Treblinka. Là-bas, il voit les siens mourir alors que lui survit toujours grâce à son courage et son attachement à la vie. Il arrive à s'évader et rejoint son père qui fait partie de la résistance polonaise. Après la mort de son père, Martin s'engage dans l'armée rouge et dénonce les atrocités des camps de concentration. Il aura vu la guerre sous tous les angles.
Un témoignage qui marque beaucoup. Martin Gray a fait énormément de choses durant la guerre, mais il voulait surtout venger les siens. Martin a enduré un nombre étonnant de souffrance, mais il s'est toujours relevé, il n'a jamais baissé les bras, il voulait vivre, malgré tout les moments de désespoir qu'il a enduré.
Un livre à lire, mais il est très choquant.
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